autobiographies #05 | Le Bouleau (x3), titre plus que provisoire.

Pour l’exercice de réécriture, j’ai choisi l’ordi. J’ai donc réécrit le texte deux fois en mettant en italiques les ajouts à chaque réécriture. La troisième réécriture, que je sens « finale », ou « étapale » à tout le moins, je la garde pour plus tard. Je ne me souviens pas de la première fois où je l’ai vu. Mais je me souviens qu’il Continuer la lectureautobiographies #05 | Le Bouleau (x3), titre plus que provisoire.

autobiographies #04 | car né-e-s-ez-ent-etc de lieux jaunes

Ce 13 novembre 2022, elle reconstitue, comme elle peut, ce qu’elle pense être un carnet d’adresse. Elle n’en a jamais eu besoin, où qu’elle ne soit jamais allée, elle n’a jamais eu besoin que de trois ou quatre adresses en même temps, et elle les reliait par des temps de trajet les plus courts possible. Pourquoi noter quoi que ce Continuer la lectureautobiographies #04 | car né-e-s-ez-ent-etc de lieux jaunes

autobiographie #03 | Le Bouleau

Je ne me souviens pas de la première fois où je l’ai vu. Mais je me souviens qu’il se tenait seul au milieu des Zautres. Seul parce que blanc. Les Zautres étaient couleur arbre. Sa présence, son existence, je la sentais tout le temps. De temps en temps, je le regardais par la fenêtre. Surtout l’hiver. Je lui disais de Continuer la lectureautobiographie #03 | Le Bouleau

autobiographies #02 | visage, ventre, visages

Mali. Je ne sais pas après toutes ces années, dès la première fois que je m’en suis souvenue, j’ai douté. Mais pourtant, aucun autre prénom ne me vient. « Mali », c’est ton prénom là, quelque part dans ma tête et sur mes joues où tes mains se posèrent le dernier jour de classe de CM2, avec Mr Filstroff, partagé. Tout le Continuer la lectureautobiographies #02 | visage, ventre, visages

Autobiographies #1| Fenêtre noire

Il y a une fenêtre. Il n’y a qu’une fenêtre. Il n’y a qu’une grande fenêtre. Il n’y a qu’une très grande fenêtre. Tout le reste est noir. Pas noir d’ailleurs, c’est juste qu’il n’y a « rien » d’autre, le reste c’est le néant, le noir absolu, un trou noir, etc. et le tout combiné. La fenêtre est ouverte. Elle est Continuer la lectureAutobiographies #1| Fenêtre noire

Transversale #5 | Mon bureau, c’est mon jardin

Je ne suis pas écrivain mais j’écris essentiellement dans mon jardin. Car oui, mon bureau, c’est mon jardin. C’est un vaste champ d’expérimentations avec ses pages et ses lignes d’écriture. Je n’ai pas de rites ni de manies. J’écris à toutes les heures du jour et de la nuit. Ça dépend des jours et des nuits. Je crois que j’écris Continuer la lectureTransversale #5 | Mon bureau, c’est mon jardin

autobiographie #05 | réécriture

Copie de deux paragraphes du texte Le tilleul cycle Autobiographie  #3 arbres Arbres et arbustes, arbrisseaux, feuillus, résineux ou conifères. Comment décrire tous les végétaux présents dans les forêts, dans les campagnes, dans les jardins. L’heure est à l’écologie, on réfléchit davantage à l’environnement. La prise de conscience des menaces comme celle de l’urgence climatique semble devenir plus saillante. L’attention Continuer la lectureautobiographie #05 | réécriture

autobiographies #09 | caves

Codicille : Pour un projet d’écriture, j’avais besoin d’une cave sortie de mon imagination. J’ai donc repris cette consigne de passe-murailles (qui date de plusieurs semaines) autour de Jean Echenoz. Pour voir où elle m’emmenait. L’odeur fraîche de l’humidité, du bois humide, de la poussière humide, des oignons, aulx, pommes-de-terre humides, l’odeur des plus anciens souvenirs comme cet enfant apeuré Continuer la lectureautobiographies #09 | caves

autobiographies #15 | dans la boîte

Une salle, cubique, et sur tout le pourtour, un rebord sur lequel reposent des boîtes, du format d’une boîte à chaussure, toutes identiques, percées d’un cercle et d’une lentille sur le devant. On y applique l’œil. Première boîte : Elle se voit : A quatre pattes, une brosse à dent à la main, elle frotte les joints entre les dalles du carrelage Continuer la lectureautobiographies #15 | dans la boîte

autobiographies #04 | Évocations postales

Le carnet vient de Chine. Sur son avant-dernière page, on peut lire une impression en noir indiquant : : « No. 6420 » et en-dessous « SHANGHAI. CHINA ». Les couvertures sont cartonnées et leurs faces extérieures sont recouvertes de papier noir collé. Les coins sont de couleur rouge, ainsi que la tranche de dos. Trois-cent-quatre-vingt-huit pages, chacune mesurant seize centimètres sur dix. Six-virgule-deux-cent-huit Continuer la lectureautobiographies #04 | Évocations postales