# nouvelles | Romain BV | en friche

Table des chapitres :
1_ Rangement, dérangement
2_ Libre et rit
3_ Rien ne se perd
4- Neuf livres soixante-dix

1 _ Rangement, dérangement

Récemment, essayé de ranger mes livres. Je veux dire : classer. Premières choses à considérer : les livres sont-ils dans des cartons ? Les livres sont-ils déjà dans la bibliothèque ? Dans le premier cas : les livres sont à extraire comme de la matière au fil de la roche et l’exercice en sera d’autant plus physique, le corps pourrait se remémorer les extractions passées au pic de la pioche dans la veine. Dans le second : il faudra s’arracher à l’établissement passé, à ce qui a été établi, à ce qui a été déjà fait sur, c’est comme d’avoir été au fourneau et refaire, mais différemment sinon ce n’est pas à défaire. Quoi qu’il en soit ce qui revient c’est le passé. Et la situation est plus enviable lorsque les livres proviennent de boites en carton, car le surgissement n’est plus. Curieusement cela surgit au moment de mettre en boite alors qu’il est d’usage de penser le contraire, en général cela surgit de la boite. Et bien, à noter que vider une bibliothèque, la restructurer, la décomposer, la démembrer pour en entasser le contenu dans des boites  en carton entraine davantage de remous qu’au cours de l’opération contraire. Et c’est la chose la plus aisée que l’on puisse souhaiter que d’avoir à déballer des cartons de livres pour les ranger. C’est l’expérience d’un état de non manifesté et c’est courageux dans un monde, une vie où il faut toujours prendre une décision. Le plus simple semblerait être le classement alphabétique bien qu’il n’a pas été simple d’apprendre l’alphabet et que cet ordre des lettres commun à un système d’écriture peut partir comme il est venu, un jour. C’est comme un radeau de fortune en pleine mer. Ne dit-on pas un océan de connaissance ? Et je m’égare devant ce vaisseau fantôme et  glisse sous le volcan, le phare est encore loin. Une piste se dessine, me détourne de l’austérité du classement alphabétique, pourrait me mener au cœur des forêts où se cache la bête faramineuse, où dialoguent les bêtes, où la dame promène son petit chien et me voilà déjà en ville. Pas si vite, le chant des pistes d’abord, dans l’espace du dedans, les vies minuscules, l’ordre alphabétiques retrouvé. Alors plus loin se projeter, le brigand, tais-toi, je t’en prie ! L’homme à la main coupé cherche l’or, ils sont forcément côte à côte. Cela pourrait être la main coupée sur l’île au trésor en milieu animal, milieu humain dans une brève histoire des lignes ou l’ile au trésor derrière le hameau en passant devant l’institut Benjamenta tandis que j’agonise. Quel sens autre qu’alphabétique que d’installer Ulysse entre le tour d’écrou et les lettres à Milena ? Et si Ulysse croisait le regard de Milena ? Si Milena attirait Ulysse ? Toujours d’un point de vue alphabétique, l’Odyssée n’est pas loin, cependant, au milieu l’océan, l’homme aux prises avec l’inconscient. Et si l’espace entre les deux étagères n’avait pas été que de vingt et un centimètres, n’y aurait-il pas eu plus de place à la poésie de l’extase ?  Faut-il garder ses livres dans des boites en carton au pied d’une bibliothèque vide ? Ce sont les mouvements de l’œil qui rangent. Classer c’est pour retrouver. Ranger n’est pas retrouver, c’est ordonner pour un temps. Personne ne regarde la bibliothèque, elle est là de toute sa hauteur, de toute sa largeur, elle donne du volume et de la profondeur à la pièce, elle réchauffe en hiver, car elle isole du froid. L’empilement au sol est bien plus esthétique et invite à fouiller. Le livre du dessus, les mots du dessus changent au moindre retournement. La pile de livres ne demande pas d’entretien particulier, tout juste le passage du chiffon sur la première couverture. Cependant, avec une pratique assidue de la curiosité, la poussière ne retombe jamais au même endroit et l’une des caractéristiques physiques de la poussière est justement de s’amonceler. Les constructions en pile sont donc plus propices à éviter l’amoncellement, contrairement à la rangée qui a la préférence des bibliothécaires. Une bibliothèque est un lieu de titres et de noms, comme un mur cachant une pièce. Serait-il possible d’accrocher les livres ouverts au mur de sorte que les pages en soient libres ? Qu’un simple souffle les fasse tourner ? Une bibliothèque vivante qui respire ? On pourrait même imaginer un dispositif sonore qui amplifierait le son des pages qui tournent. Ce serait un bruissement permanent. À ne pas installer dans la chambre. Quoique l’espace de nos livres intérieurs y entendrait le bruissement de nos livres extérieurs. Vous me donnez le tournis / Tout de même (et même s’il était enrhumé) le colonel Dubois / gagna les enclos qui abritait les gorets / Maintenant il faut me dire toute la vérité / Keiko se laissa rattraper sans opposer de résistance / Tu aurais pu me dire quelques mots de plus au sujet de ton refroidissement / Une émotion étrange me saisit à ce témoignage du cercle qui m’isole. Et le bruissement de la poussière qui en suspend ne tombe jamais. Il y a aussi les livres dans la liseuse, classés par ordre de lecture, marqués Lu. interessant de sentir le contenu plus important que l’objet livre. Qui n’a pas désiré entrer et s’installer parmi ses livres, à la place qui lui échoit entre untel et untel selon l’ordre alphabétique ? Peut-être même s’octroyer une place choisie ? Cette place pourrait ne pas être des plus confortable dans une autre bibliothèque ou sur les étagères d’une librairie, le classement alphabétique peut être dur mais, dans la sienne pas de risque normalement, on sera toujours en bonne compagnie. Quelle place aurais-je dans la mienne ? Dois-je laisser un emplacement vide à cet endroit ? Et selon quelle méthode de classement ?

2 _ Libre et rit

Le titre : parce que c’est la première chose qui vint à l’esprit peut-être par la lenteur avec laquelle le mot a été prononcé, des traces d’un accent lointain d’une région proche de la frontière suisse et puis en avoir aussitôt ri bien que libre n’en était que le seul intérêt. Les librairies sont avant tout des espaces de liberté. Si tous les auteurs qui s’y trouvent étaient enfermés en même temps dans une demeure, tous, pas quelques-uns, toutes époques confondues, toutes nationalités, tous styles que se passerait-il ? Ce qui suit a été pensé et tâtonné avant, mais libre et rit en est le point de départ. Index sur le menton : librairie, libre, et rit. C’est idiot et un refuge. Un truc de pseudopsy. Comme le mal à dire de maladie. Si tous les mots étaient collés les uns aux autres ou l’on en changeait la vitesse d’écoute, on entendrait bien autre chose. 

Librairie, dans certaines librairies, les étagères sont visibles et dans d’autres non. En général, les librairies les plus récentes ou qui ont été réaménagées, effacent le mobilier au profit des ouvrages qu’elles contiennent. Ainsi les meubles soutenant, classant, protègeant de la poussière les livres, ne se voit plus, soit par la couleur du bois utilisé, généralement le blanc ou le bois nu vernis, soit par une architecture épurée et confondante, vissée aux murs et il arrive parfois de s’imaginer à quoi ressemblerait les lieux sans aucun livre, juste des colonnes et rangées vides, nues, où pourrait tout aussi bien être entreposés des pièces de tissus ou des médicaments. C’est ainsi que l’on découvre toute la force du livre et de la main des employés de librairie à composer énergie et vie dans quelques mètres carrés. D’autres librairies ont leur mobilier pour patrimoine et dans ce cas il est intéressant d’y déceler le côté apothicaire d’une bonne librairie, les livres posées sur les étagères comme des flacons et des alambics. Ici l’odeur de l’encaustique se mêle à celles plus communes de papier, d’encre, de pot-pourri quand ce n’est pas d’encens dans certaines librairies dites ésotériques ou spirituelles. 

Il est une librairie où la libraire prend les livres en faisant attention à ne pas abimer le vernis de ses ongles comme si ceux-ci n’étaient jamais secs. 

Il est une librairie où la libraire est toujours en pause déjeuner et vous renseigne entre deux bouchées. Elle s’excuse, mais non pas du tout, bon appétit. 

Il est une librairie où l’on s’affaire toujours derrière des écrans et où lever le nez est pénible. 

Il est une librairie où la libraire parfois pose un pied chaussé d’une chaussure à haut talon sur un des étals à livre comme une danseuse. 

Il existe des librairies où, quoi que l’on cherche, on repart avec ; d’autres où presque tout sera commandé, confirmé par SMS sous quelques jours. 

La librairie du quartier pendant le grand confinement du temps de la covid n’était plus qu’une table sur son seuil. Deuil. Un catafalque. Les sacs en papier remplis de livres étaient marqués des noms des clients écrits à la main en gros et en noir. L’employé lisait et criait ces noms alors que chacun prenait précautionneusement son sac par l’anse en veillant à ne pas effleurer un millimètre carré de la peau de celui qui le lui tendait. 

Le son dans une librairie que l’on prendrait presque pour du silence — bien qu’il n’ait pas la même profondeur que celui d’une bibliothèque où l’on active en quelque sorte le livre — est une suite de pas feutrés presque comme dans un musée où l’on marche avant de s’arrêter à intervalles réguliers devant chaque tableau ; des mains aussi ; des pages qui tournent ; des frôlements ; des coins qui cognent discrètement ; parfois un bruit plus sec lorsqu’un livre frappe le fond d’une étagère ou tombe au sol et alors c’est un fracas qui ne se brise pas, une chute à plat, un plongeon raté sans eau, et quelquefois le tout suivi d’un craquement d’articulation, un soupir, un ânonnement. Tous les bruits sont comme étouffés par l’une des caractéristiques — non pas au sens mathématique du terme comme partie entière d’un logarithme décimal — l’une des propriétés du livre — l’objet car ce qu’il contient peut être autant de bruit et de fureur — est d’être un parfait isolant sonore, il suffirait de retiré tous les livres d’une librairie pour s’apercevoir que tout alors résonne. Comme tout vocabulaire finalement.  

Je n’ai pas parlé des librairies où les livres sont empilés, les librairies où l’on ne vend que des livres d’occasion. Les librairies en ligne, les librairies livres numériques où le titre recherché manque toujours ou n’existe qu’en langue étrangère ou sous forme de fiche de lecture de Bergounioux à Faulkner en passant par Mishima, autant de frustration. De la frustration de ne pas pouvoir obtenir le titre que l’on recherche, que ce soit en numérique ou directement sur place et le site trouver un livre peut vous faire parcourir des kilomètres pour vous guérir immédiatement de cette sensation désagréable et aussitôt vous donner des ailes dans les moments les plus pressés même. Les librairies où l’on cherche des livres rares. Une librairie d’enfance avec la collection la plus complète de livres dont vous êtes le héros. Elle se trouvait dans un petit centre commercial d’Ivry-sur-Seine près de l’église. Elle était toute d’or et de miroir et on y vendait aussi des anges en plastique, des espèces de souvenir curieux et moches, des stylos, des stylos et crayons à bas prix entassés dans de petites boites en plastique et les plus chers en général des plumes étaient enfermés dans une vitrine sous les mains des libraires, un couple, qui ne s’éloignaient jamais ensemble de la caisse. 

3_ Rien ne se perd

L’ombre du laurier au crépuscule
Le géranium rouge
La garrigue de Roquefavour 
La veste à carreaux verte
La boite à postiches
La correspondance sur cartes postales 
L’aigue-marine
Le chant de la source
La lumière au travers des volets 
Le disque de Phaistos 
C’était un poème qui parlait de lilas…
Un lieu inconnu 
Les deux guitares 
Le masque qui tirait la langue 

La garrigue de Roquefavour. 

__ Il y a une grosse pierre là-bas, en dessous on y a enterré Nina. Un oiseau tout blanc avec un bec orange. C’était un mandarin. On a ouvert la cage à Nino, il ne pouvait pas être seul dans cette cage. Ces oiseaux ne peuvent vivre autrement qu’en couple. Il s’est envolé et j’ai entendu prononcer derrière moi — Il ne fera pas long feu.

Il s’attendait à ce que la cour de la ferme soit grande ouverte, il n’y a jamais eu de portail devant cette entrée. On venait depuis la route et on entrait sur cette large avenue de terre sèche et de calcaire qui menait à un grand rectangle entouré de bâtisses en pierre badigeonnée de chaux. Au fond ce n’était pas des appartements, mais une grange qui abritait de vieilles machines agricoles rouillées, pliées, démontées. Au centre, le grand tilleul est toujours là. À l’ombre ils prenaient les déjeuners en famille, ils y faisaient la sieste, ou y jouaient aux cartes. Le front contre la grille de l’entrée de la ferme solide, close. Sur le côté, dans le mur enduit, il y a plusieurs interphones et des noms. Il ne reconnaît aucun de ces noms. Aucun ne résonne. Comment s’appelait le jeune, celui qui était dans l’armée de l’air et qui passait ses permissions à fabriquer des karts, des bolides dont lui était toujours éloigné, il ne pouvait qu’imaginer les conduire dans la cour de la ferme, les regarder tourner avec envie et crainte aussi. Il y avait beaucoup de poussière et des rires. Ça fonçait, ça dérapait dans les virages… La garrigue, la colline comme il l’appelait, est juste derrière la grange. La colline, parce que ça grimpe un peu et la garrigue parce que c’en est une, typique de cette région du sud où ils passaient toutes les vacances chez ses grand-parents sur les hauteurs d’Aix-en Provence au bord de la rivière de l’Arc, prés de l’acqueduc qu’on disait aussi beau que le pont du Gard. En longeant les eaux tumultueuses et en contournant la ferme, il a été simple de se retrouver sur la petite butte. C’est exactement le même endroit : aride, crayeux, semer de touffes épineuses, de thym en fleur, de grosses racines noueuses, de romarin. En grimpant un peu plus, attention ! il y a le vide, dans le trou c’est la voie ferrée, il passait peu de train. Un jour, un chien, un berger allemand était couché là en contre bas. Il était allongé sur le flanc près de la voie et sa tête était quelques mètres plus loin. Ce fut un choc. Même aujourd’hui dans son souvenir c’est une image forte qui ne décolle pas de son esprit bien qu’elle se soit estompée et ne présente plus qu’un brouillard de sensations, l’image sans le choc. C’est devenu une histoire. Un passage. Parfois, il jetait de grosses pierres sur les voies pensant que cela ferait dérailler le train. Ici, rien n’a changé, la nature de la garrigue est une nature lente, une sorte de pause géologique. Puis il remarque que tout autour il y a du grillage. Un grillage de fer enrobé de plastique vert. Du grillage neuf et bien tendu entre des piquets de métal espacés à intervalles réguliers. Il se retourne. Il est entouré de grillage. Il n’y a qu’un petit passage, celui par lequel il est entré. Ici on n’entrait pas, on ne sortait pas, il y allait et il jouait seul des heures. Il y avait bien un chemin derrière la grange, mais il n’avait été creusé que par l’habitude de passer par là. La colline était sa colline, lieu de ses pensées, de ses réflexions, de ses découvertes, de la tombe de Nina, de l’observation des fourmis, du mausolée du chien à la tête coupée, de la couleuvre sous les ajoncs, de ses craintes, de ses étonnements… et on y pose fondations et grillage, cela devient une propriété privée. Les gens qui habiteront ici seront heureux, c’est ce qu’il se dit avant de repartir emportant tout avec lui, abandonnant là fondations et grillage. 

4_ Neuf livres soixante-dix

Ce livre est gros et épais. Pourtant posé sur un pèse personne, il n’a pas de poids. Monter nu sur la balance, l’ouvrage dans les bras, permet de connaitre qu’il pèse soixante-douze kilos neuf cents grammes moins soixante-huit kilos cinq cents grammes soit quatre kilos quatre cents grammes. (Important : monter une première fois sur la balance sans le livre pour connaitre le poids à déduire ; les valeurs peuvent changer d’une pesée à l’autre ; de préférence se peser le matin à jeun quoique pour connaitre le poids du livre cela n’est pas nécessaire.) Il fait trente et un virgule sept centimètres de haut, vingt-deux virgule huit centimètres de large et huit virgule sept centimètres d’épaisseur. Pourquoi des dimensions si étranges ? Parce qu’il a été pensé en inches. Il était un des livres de la collection de la Bibliothèque de Lincoln en Angleterre. Lincoln est une ville du centre est dans le comté du Lincolnshire dont elle est le chef-lieu, célèbre, entre autres pour sa cathédrale médiévale. Ce n’est pas une grande ville, bien qu’importante historiquement, sa population oscillant entre quatre vint mille et quatre-vingt-dix mille habitants. Au début, le livre a été découvert dans une librairie dans la rue principale de Glastonbury toujours en Angleterre, mais au Nord-ouest. Il était posé, ouvert sur une écritoire de façon très élégante. C’était le même livre dans une réédition plus récente que cet exemplaire-ci. À noter, un beau travail d’édition qui reproduisait fidèlement le livre d’origine daté de mille six cent trente-trois. Toutefois, le papier glacé n’était pas un bon choix même s’il ne retirait rien du plaisir et de l’intérêt à la lecture. À cause de ce choix malheureux, il ne paraissait pas authentique. Cet exemplaire de Lincoln n’est pas l’original non plus, puisqu’on ne le trouve qu’à la British Library et il n’est possible de le consulter qu’avec une paire de gants sur rendez-vous. Il a été scanné, on le trouve et télécharge facilement sur internet. À Glastonbury, il était possible de se le procurer pour cent cinquante livres avec le taux de change, cela équivalait à environ deux cents euros. Cela faisait réfléchir même si au moment de prendre une décision, le papier glacé ne pesait pas dans la balance ; c’est son coût et la projection du reste du voyage à faire qui gênait, les dépenses à venir, l’amputation d’une somme non négligeable. Une nuit à y songer, plusieurs allés et retours dans la librairie le lendemain puis le surlendemain jusqu’à se dire que ce n’était pas raisonnable. Et c’est seulement deux semaines plus tard de retour en France qu’il a été acquis sur Abebook provenant de la bibliothèque de l’université de Lincoln pour quarante-neuf livres dans une édition de mille neuf cent soixante-quinze. La couverture n’est pas d’origine. Elle est en grosse toile verte collée sur carton rigide, un magnifique travail de reliure comme on en commande dans les bibliothèques, une sorte de blindage à l’épreuve des utilisations les plus sportives. Le titre et seul le patronyme de l’auteur sont imprimés en lettres dorées. La page de couverture originale en fac-similé, absolument fascinante, comme on pouvait en faire à l’époque élisabéthaine se trouve dès l’ouverture de l’ouvrage. Suivent alors mille sept cent quatre-vingt-treize pages de merveilles en vieil anglais où les s sont des sortes de f.

A propos de Romain Bert Varlez

J'écris pour mieux lire.

2 commentaires à propos de “# nouvelles | Romain BV | en friche”

  1.  » les livres sont à extraire comme de la matière au fil de la roche et l’exercice en sera d’autant plus physique, » oui (et une fois placés, je n’ose dire rangés dans mes bidules c’est encore vrai) un des bonheurs de lecture que vous semez.. comme  » Curieusement cela surgit au moment de mettre en boite .. » bon j’arête

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