#nouvelles #lire&écrire | Piero C-H, avant (et après) coureur

table des jours
entame : V|29 mars

##0 avec lire & écrire
(travail en cours -TEC – ou work in progress – WIP) (c’est fait – oui) (les initiales des auteur.es en étiquettes)
– dimanche (D) je pensais à embrayer une histoire, nouvelle ou ancienne, roman n’importe – un texte et commencer
– lundi, autre chose, des chansons sans doute – j’attendais, je ne sais pas (toujours pas) si j’ai autre chose à faire qu’à écrire – j’ai acheté trois cahiers et puis – le clavier – une quatraine de jours plus tard, j’avais déjà cessé (je pense à Will) (des velléités)
– je pars je ne reviens qu’après pâques mais ça n’a aucune importance : je pose ça là, une espèce de pierre de touche

après on ne sait jamais - j'avance ici vaguement quelque chose de différent - des choses qui me viennent - je dispose par exemple d'un certain nombre d'images du sinistre d'il y a près de neuf ans dont je ne me remettrai pas - je devrais les employer peut-être - construire une bibliothèque ? J'avance

D|31. C’est un jeu, juste un jeu – que je ne veux pas jouer, disait Antigone – un jeu, juste – oh pardon j’avais oublié désolée… C’est ça juste un jeu. Pendant ce temps-là, l’armoire à pharmacie s’emplit de boites, de restes de médicaments, de pansements, de tubes, de cachets, tout ça tellement inutile maintenant.
Je sais aussi que ma maison n’est pas en mesure de statuer sur toute publication à venir (TB)
je préfère aller lire que de tenter de croire qu’attendre ce message pourrait le faire venir – comme si quelque chose pouvait influer sur quelque chose d’autre – comme si ça avait ce pouvoir
auto-définition de la fiction : En ce monde, nul ne peut me saisir. Car je réside aussi bien chez les morts que chez ceux qui ne sont pas nés (jnsp)
il s’agit d’une espèce de manque quelque chose qu’on n’arrive pas à combler sans l’aide l’appui la présence la réalité il faut qu’on voie qu’on touche qu’on sente ressente encore cette présence ce regard la joie de vivre ce moment précis présent et encore pouvoir en rire
c’est devant un écran qu’il passait le plus clair de son temps (ou derrière) – le plus foncé de son temps se trouvait dans ses rêves – brumes brouillards calques tulles et transparences talées
Elle voulait qu’on se voie, parce que j’avais suivi toute l’histoire, elle voulait me montrer son sourire retrouvé, nous avons déjeuné au soleil, nous avons beaucoup parlé, je suis reparti plus léger, peut-être parce que je ne me souvenais plus à quel moment j’avais cessé de m’inquiéter pour elle (adapté de CD)
Elle avait cent deux ans, elle vivait dans une petite chambre et attendait que ça se passe – deux ou trois peluches lui tenaient compagnie (sa main dans la mienne)

L.|1 Pauvre loup tremblant et blessé/ Mon cœur pleure sa vieille liberté (JC)
une autre chanson
Ferme tes yeux écoute ton cœur battre
maintenant qu’es-tu devenu oh mon Dieu
qu’es-tu devenu
ferme tes yeux écoute le silence
maintenant le temps passe
et je suis toujours dans ce monde de rêve
et je fais de mon mieux,
je jure que je suis je fais de mon mieux, je…
mon père est mort
ferme tes yeux Écoute la pluie,
embrasse le sol qu’est-ce qu’on est devenu oh mon Dieu
que sommes-nous devenus
ferme ton cœur écoute le monde
défait le temps presse
et je suis toujours dans ce monde de peur
et je fais de mon mieux,
je jure que je le suis je fais de mon mieux, je…
papa est mort (YN – trad. g)

et c’est la croix du Sud que je viens de semer
et qui du fond du ciel étoile ton sommeil

le souffle du bandonéon avale mes poignets
et les cils des feux rouges clignotent sans arrêt
pour me faire chanter me taire ou bien voler

et dans ce monde
où tous les hommes
se croient debout
je suis le seul
à me vanter
de me traîner
à tes genoux (JC)

et puis
au fond de cet estuaire
où viennent les pétroliers
donner à la rivière
un long baiser salé

Numéroter (ses abattis) : dans l’extrait 1, le jeu qu’on joue ; auquel on joue, qu’on ne veut pas auquel on ne veut pas – quelque chose des réponses des présences des oublis des mises à distance de ce que disait à Cary Grant Mae West « tu ne dois pas désirer mais être désiré » lu ça quelque part (probablement dans le canard télévision radio cinéma dans cet ordre – on y fait de la critique de littérature aussi, mais ça ne vient pas dans son titre)

Pour elle, c’est un rêve, une histoire qu’on raconte aux enfants avant qu’elles ne s’endorment (eux aussi), elle avait gagné plusieurs dizaines de millions à la loterie, lesquels avaient été investis par un professionnel de cette profession, elle avait porté sur le testament qu’elle avait signé les noms de quatre de ses neveux et pas des autres – parts égales – mais qui pourrait n’être effectif que vingt cinq ans après sa mort – et depuis elle vivait là assise, ses oreillers, sa dame de compagnie qui était aussi infirmière qui s’appelait Blanche – trois filles et un garçon pour ne pas aller contre la réalité – et développer les personnages – juste un rêve, juste un rêve éveillé avant de dormir


Il faut porter du chaos en soi pour enfanter une histoire qui danse (ECH)


Relire la préface de La Folie Almayer pour prendre les noms des bateaux empruntés par Conrad durant l’écriture de son roman – en investir les noms des protagonistes – la chanson Sway interprétée par Dean Martin en karaoké à l’ouverture du film
Laisser infuser, ne jamais désespérer

M.|2 la plupart du temps ah… le truc s’est échappé il reviendra peut-être – ou alors il vaut mieux ne pas trop en faire et faire patienter laisser faire le temps – un moment, comme par jeu, comme quand petit on (une de mes sœurs) donnait une baffe à l’autre (moi en l’occurrence) expliquant que « c’est pour voir ta réaction » ou comme lorsque un chanteur (c’est une profession : on chante et sans doute cela s’apprend-il) brûlait une grosse coupure sur le plateau de la télévision (elle commençait alors (la télévision) et elle continue à présent, avec une esthétique et une mentalité qu’on ne pouvait pas apercevoir – il n’y avait pas tant de vulgarité, mais comme on voit, très vite, ce retard fut comblé) – ça me fait souvenir de sua emitenza qui mimait l’acte sexuel se tenant debout derrière une agente de police – il souriait de toutes ses fausses dents et trouvait ça très élégant, sinon distingué – et à chacune des tentatives de retrouver ce truc il s’en va

une chanson (c’est une chanson de femme – une genre particulier, comme celle réaliste – ou burlesque etc.) (Billie Holiday la chantait, comme Nina Simone)
Hush now, don’t explain (tais-toi maintenant)
I know you ain’t staying (je sais que tu vas partir)
I’m glad you’re back (mais je suis contente que tu sois là)
Don’t explain (N’explique rien) (il n’y a rien à dire)
Quiet, don’t explain (Rien du tout)
You’ve mixed with some dame (tu as rencontré quelqu’un)

Skip that lipstick (enlève ce rouge à tes lèvres)
Don’t explain (tout va bien)
You know that I love you (tu sais que je t’aime)
And what love endures (et ce que l’amour fait endurer)
Nothing rates above you (rien – rien – ne compte sinon toi)
When I’m so completely yours (quand je suis tant à toi) (tant je ne suis rien qu’à toi)
Cry to hear folks chatter (pleurer d’entendre ces bavardages)
And I know you cheat (et je sais que tu triches)
Right and wrong don’t matter (vrai ou faux on s’en fout)
When you’re with me, sweet quand tu es avec moi mon amour)

Hush now, don’t explain
You’re my joy and pain
My life’s yours, love
Don’t explain
You know that I love you
And what love endures
Nothing rates above you
When I’m so completely yours
Cry to hear folks chatter
And I know you cheat
But, right and wrong don’t matter
When you’re with me, sweet

Hush now, don’t explain (tais-toi ne dis rien)
You’re my joy and pain (ma joie ma douleur)
My life’s yours, love (ma vie n’est qu’à toi, mon amour)
Don’t explain (ne dis rien)

un peu de dégoût hein se taire ? Jamais ne rien en dire ? certainement pas cacher travestir s’illusionner ébaucher euphémiser contre mauvaise fortune – non-cadre-là

ça n’avait rien d’exceptionnel, « qu’est-ce tu fais ? » – tu viens ? – sur la terrasse près de la mairie du godillot, dans la salle où les hors-d’œuvre comme les plats sont à volonté – verre de vin aligot saucisse ou foie de veau – on s’en fout viens – où on a parlé de Venise, de Lisbonne, des portes de Paris de choses d’autres – qu’est-ce tu lis ? – rien d’exceptionnel vraiment – t’as été au ciné ? – mais vers treize tout le monde mange j’ai beau dire j’ai regardé vingt fois mais rien ça ne change rien – mais cette chanson ? les gens vaquent

je vois pour Amman (des villes comme des histoires, Alep, Syracuse, Samarcande)

il s’agit ni plus ni moins que de travestir son désir – faire comme s’il n’existait pas et de ce fait, il n’existe pas (ce qui n’infère pas qu’il n’existe plus – il est tu, comme c’est si bien dit)

un soir vers vingt-deux heures, pour la huitième fois de la journée je tentais de le joindre – octobre 81 – et lui décrochant « qu’est-ce que tu me veux encore ? (il pensait parler à son assistant me dit-il plus tard) – euh dis-je non je vous joins de la part de … » on a pris rendez-vous au studio de la rue Fontarabie – il y avait là Simone Signoret avec ses cheveux mauves son regard magnifique son sourire tendre et Fanny Cottençon parfaitement concentrée je me souviens – lui était à la coiffure « alors, vous voulez savoir pour le coucher de soleil dans « Coup de torchon » je parie ? » souriant 

M.|3 tout est faux et après ? regarder un peu attendre et voir les aigreurs d’estomac dues aux antibiotiques et anti-inflammatoires – un appel téléphonique « ils vont bien me trouver quelque chose à la prostate à nos âges »  – des choses dans Le livre noir (OP)

J.|4 une seule image

JVS | 456
Rien – le truc est encombrant ça prend ça ne lâche pas – travail à la table avec Hiam et rappel en séminaire puisque par moi le film a été indiqué – le bateau qui brise le pont de Baltimore et l’enquête sur les pneus marathon – tu crois que j’y arriverai jamais ?

Je pense si souvent à toi que ma raison en chavire
Comme feraient les barques bleues
et mêmes les plus grands navires (JC)

autre chose – semblable toujours en face – la chronique de Frédéric Lordon, suivant celle de Judith Butler : la terreur, l’horreur – et appeler ces actions « résistance » a quelque chose de tellement frelaté

si tu veux voir, ça n’a rien de spécialement grave, juste ça creuse un trou dans le cœurprofond intense noir – avant qu’elle ne soit refaite, la gare de l’Est disposait d’un hall et devant les guichets, une vingtaine, il y avait des sortes de banc sur lesquels on pouvait poser ses bagages en attendant que le guichet se libère – une nuit de rupture passée sur l’un d’entre eux

D.7
– à qui on les donne tous ces rêves qui nous secouent ? (MB)

c’est vu d’en bas des escaliers elle porte un plateau, des gâteaux c’est en contre-plongée – une vingtaine de marches, un mur de granit gris le ciel elle en tablier – elle est en haut la terrasse les clients sans doute mais tout est décadré pour la voir, ne voir qu’elle, c’est au bord de l’eau

du feu s’échappait de sa gueule ouverte; ses yeux jetaient de la braise; son museau, ses pattes s’enveloppaient de traînées de flammes.(ACD)

LMM 8|9|10


on a le droit de se tromper : ce soir tandis que la bolo cuit, je me dis que j’ai fait fausse route – avant-coureur peut-être mais fausse route – un peu comme les vieux qui en meurent – les mots avec des tirets comme mon nom de famille – j’ai refusé l’obstacle je ne me l’étais même pas figuré mais ce sera peut-être le fond, la terre, l’humus, les vers et les racines, l’idée même de l’histoire, de cette façon de texte qu’on élabore (je devrais plus écouter les consignes, c’est vrai) – parce que dans cet événement, j’ai perdu tous mes livres – sauf quelques uns : la plus jeune de mes filles en a récupéré quelques uns, je les ai nettoyés dans le garage : ils gardent quand même l’odeur du papier qui a failli brûler – sur leurs tranches les traces de suie – noires – dans ces cas-là, les assureurs (il y a aussi sans doute des femmes dans cette corporation) vous demandent une estimation – des photos qui prouvent vos dires, afin d’évaluer (suivant la date d’achat, la vétusté, l’édition peut-être (jamais je n’ai acheté de pléiade par exemple : pourquoi ne pas en déclarer quelques dizaines, afin de prétendre à une plus importante indemnisation ? )(tout ça ce n’est qu’une question d’argent – eux veulent en donner le moins possible, vous, vous êtes en peine vous avez tout perdu et on vous en demande le prix ? Mais c’est inatteignable…) – il devait y en avoir quelque chose comme trois ou quatre mille – s’il en reste cent c’est le bout du monde

S|13

je m’éparpille
je viens d’apprendre le décès de Lucette – je l’aimais bien tu sais – depuis fin novembre elle ne nourrissait plus son blog – quelque chose de fatigué – quelque chose du grand âge – on avait espoir qu’elle aille jusqu’au siècle on s’amusait de son style et de son humour de ses chats et ses araignées, de toute cette vitalité épistolaire,d’écriture,de présence en salons… un message en commentaire et voilà tout (deux billets « surprise »)

L|15


le début de la proposition 4 – le livre s’est imposé de lui-même par la faculté de faire correspondre des événements et des dates à la lecture de la consigne sans entendre – je recherche le signe qui fait écho mais je ne trouve pas – son titre,sans doute – par ailleurs souvent le sentiment d’en demander trop ou d’être à la traîne : cette façon d’être d’adolescence – sans parvenir jamais à me rendre parfaitement compte que je ne peux pas écrire longtemps, tenir (norma végète comme le reste…)

M|17

il n’y a rien eu le 17 – ou alors ça n’est pas venu – le lendemain non plus,ça n’a pas non plus affleuré, il fait trop froid pour un mois d’avril – mon frère avait garé sa voiture sue l’avenue et m’attendait, il en avait ouvert le toit – et les questions, comme pour l’esprit et l’escalier, reviennent après que je l’ai eu quitté (mon frère, pas l’escalier) : les centaines d’hectares plantés d’oliviers, les autres plantés de syrah et de merlot (ici prend place un cours d’ampélographie – d’ailleurs il se prétend (et donc est) docteur en œnologie) (sait-on qu’il existe un cépage du nom de petit verdot ?) (ainsi aussi,dans l’origine des dispersions auxquelles je me livre pour ne pas écrire, les nouveautés qui animent les moteurs (notamment Honda – made in Japan) des voitures dites de formule un et particulièrement les avancées (en sont-ce ? c’est une autre question) dans la récupération de l’énergie produite par les freinages) (il faudrait que je retrouve ce chemin (il passe par red bull, soit le taureau rouge – sort un film sur le noir, m’a-t-il semblé apercevoir) (le noir est celui des lamborghini, dont j’apprends qu’elle appartient désormais à celle des voitures du peuple) : c’est celui de la BSA monocylindre (deux et demi) du permis de conduire, empruntée sur le mail) – nos oncles; il y avait un moment où j’avais décidé d’en faire le compte (cinq – contre l’œil – dont un seul par alliance (le seul vient du fait que nous avons disposé de sept ou huit tantes (dont un certain nombre d’alliances); ce monde-là a-t-il disparu ?)

V| 19

recevoir; encaisser on disait en cours, au cours de théâtre – O. et son sigisbée L. – j’ai une certaine difficulté à comprendre que cet homme-là ait à tel point porté de coups sur son épouse, tant qu’il lui brisait le maxillaire – pour une actrice, c’est pour le moins ennuyeux : ce genre d’histoire, est-ce assez people ? ou cela ne se dit-il pas? ) – il y avait une solde du livre paparazzo à beaubourg (la grande maison) je crois bien, mais je n’ai pas osé me l’offrir – j’ai de ces scrupules de pucelle
faire remonter : je ne crois pas
ça restera entassé – j’ai quelques projets de ce genre,à bas bruits qui ne servent à rien sinon à faire écrire à peine quelque chose de déterminant (un terme technique et mathématique)
et parfois (souvent) (toujours) ce sentiment de s’amuser tout seul comme dans la chanson qui fait : pour embrasser la dame/s’il faut se mettre à douze/j’aime mieux m’amuser tout seul /crénom de nom (Le pluriel du bon Georges B.) – une espèce d’onanisme : à quoi ça sert (de ne pas faire remonter)?
– une seule image suffit-elle ?
– cette sensation aussi de se trouver dans la peau, le rôle, l’esprit du personnage interprété par Michel Auclair dans Le bon plaisir (la bio de FG – les lettres anonymes lors de sa rupture avec 2(JS))

S|20

par exemple on pourrait vouloir tout regrouper – tout mettre sous une même bannière pendant-le-week-end – ça ne suffirait pas, un wee-kend – mettre les choses à l’abri du temps – il est un début du journal (septembre 2015 – bientôt deux mille pages) – lequel suivait les sept ans et quelques du petit journal d’ici – non d’ailleurs – (commencé le 20 novembre 2008) – une quinzaine d’années et ça fait quoi ? rien (une somme) – je pense à ça en attendant de voir dans la boite aux lettres quelque chose qui indiquerait ma présence – une carte postale (trois cent soixante-deux éléments dans la malle de la maison[s]témoin dont une certain nombre (je ne compte pas – ici un numéro 10) (une œuvre ? oui pourquoi pas)

D|21

il y a dans le journal de Caro une image de B2TS qui montre deux petites filles probablement jumelles – la marguerite sur le nombril – elles me font souvenir de mes sœurs – ce lien des enfants et cette merveille formidable Les mots de la tribu (Natalia Ginzburg, (1966) Grasset) – cette tentation de regarder vingt-sept fois l’heure la boîte mail – l’accent circonflexe sur la boîte – le Lisboa je pars d’Aznav : chanson manquée mais le travail à faire pour les villes en voix – le mail à GB qui me demandait « comment on t’appelle Pierre ou Piero ?  » – l’enfance oui

M|23

le mouvement s’est éclipsé – la fatigue s’impose, je dors, je cauchemarde – celui de lundi était horrible – et simplet – il a imposé de se taire – demain on part jusqu’au 3 mai – au bar un type disait « oui ça se réchauffera à partir de jeudi je crois » – cette splendide et suprême croyance dans la météo : ainsi que les anniversaires, des choses auxquelles on croit – je préfère me promener – il y avait un post-it dans un des livres de la boite du coin : même pas regardé (d’habitude, j’en tire un portrait : tsais quoi, je n’ai plus de goût à rien) – il reste le billet d’avions (ça c’est fait) (je ne fais que m’entregloser) et je cesse -tourne sans discontinuer « Les Tuileries  » par Colette Magny – « nous vivons sans gîte /goulûment et vite/ comme le moineau »…-

M|24

87,4 umol/L (enzymatique – Serum) (valeurs de référence 64,0 à 104,0
au 29/09/2023 : 85,4

abscons (exploration de la fonction rénale et métabolites)
je ne connais pas ces métabolites (nom donné (ah ? par qui ?) aux substances organiques qui résultent des réactions du métabolisme) (en gros donc, nos humeurs si j’ai bien compris)
le bruit taleur – j’y reviens – si j’en reviens (c’est d’un gai)
même pas de bruit – rien – « respirez » (dit la machine (voix mâle)) « bloquez » – « soufflez » – OSEF assez pas mal – passant boîte à livres coinienne dans un parfaitement improbable « Toute une vie à gauche » (après tout pourquoi pas ?) un ticket de métro jaune intitulé MARCADET POISSONN et sur l’envers 2001A et par machine interposée 5 S224 -collector – il se peut que dans ce carnet cessent les images (y’en a qu’une) – mais à tout ordre je suis réfractaire – je pars – back in babylone et ce carnet à la mi-mai


A propos de Piero Cohen-Hadria

(c'est plus facile avec les liens) la bio ça peut-être là : https://www.tierslivre.net/revue/spip.php?article625#nb10 et le site plutôt là : https://www.pendantleweekend.net/ les (*) réfèrent à des entrées (ou étiquettes) du blog pendant le week-end

7 commentaires à propos de “#nouvelles #lire&écrire | Piero C-H, avant (et après) coureur”

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