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#dialogue #03 | Tu…

C’est un dimanche en fin de matinée, dans ton premier appartement de la rue Lully, près de l’Opéra. Des prostituées travaillent dans la quartier, pas encore chassées loin du centre. Quelques jours plus tôt, j’avais cru pouvoir boire un café au comptoir après mes heures de ménage dans l’agence de voyage de la rue Beauveau. Il devait être six heures Continuer la lecture#dialogue #03 | Tu…

#dialogue #01 | Je ne te connais pas

Lorsque Marc apparaît, je ne te connais pas. Il faudra que tu me racontes le moment venu, ta première fois, ton premier dialogue avec ce groupe qui allait tant compter.. Il apparaît donc . Ce mot pèse son pesant d’or fondu, d’icône, je le sais bien et c’est pourtant le bon. C’est une fin d’après-midi dans une lumière d’automne, devant Continuer la lecture#dialogue #01 | Je ne te connais pas

dialogue #03 | Eh quoi, café ?

C’est étrange d’être attablé dans un café familier en compagnie de quelqu’un qu’on ne connaît pas. _ D’habitude, le café est bon. _ Ah, tant mieux. _ Je me suis dit que ce serait un bon endroit pour parler un peu. _ Bon… C’est étrange de venir pour la première fois dans un café, en plus en compagnie de quelqu’un Continuer la lecturedialogue #03 | Eh quoi, café ?

dialogue #01 | comme d’hab

Comme après chaque rendez-vous d’éditeur, je me trouve rejeté sur le coin d’une table de café et pour comprendre tous les soulevés-relâchés que je subis, il faut tenter de reconstituer ce qui vient de se passer l’heure d’avant, dans le bureau de l’éditeur, comme toujours. Cela mériterait-il d’être écrit, une sorte d’appendice de moi-même, manuscrit de fiction ? Tout au plus Continuer la lecturedialogue #01 | comme d’hab

dialogue #01 | dialogue sans dialogue

ils sont assis l’un à côté de l’autre à l’avant d’une voiture stationnée sur le bas côté d’une route de campagne, elle est à la place du conducteur; il se cramponne à la poignée de la porte et en même temps son corps s’incline vers elle, tout tendu vers elle, il la hume, il la dévore des yeux; elle, stoïque, Continuer la lecturedialogue #01 | dialogue sans dialogue

dialogues #02 | ouh Garonne

De ma fenêtre, je participe à la vie de l’écluse. Mais toujours un peu avant, je cherche entre les feuilles des platanes, déjà trop étouffantes pour la vue, je cherche la couleur de l’eau de ce matin. J’entends alors Garonne s’exclamer : (N’est-ce pas l’heure où je suis la plus belle en cette saison?) Il est vrai qu’apparaissent entre les terminaisons Continuer la lecturedialogues #02 | ouh Garonne

dialogue #04 | vous n’oublierez pas

Nuit. Nuit noire. Une tombe. Vous êtes morte et dans cette tombe rien, non rien ne vous reliera plus jamais aux humains. Et ce que vous étiez alors dans ce corps, un corps parfois encombrant, vous ne l’oublierez pas. Vous n’oublierez pas la façon dont vous êtes lentement entrés en contact, l’apprentissage de sa présence, l’apprivoisement de l’absence de l’esprit. Continuer la lecturedialogue #04 | vous n’oublierez pas

#40jours #prologue | retour amont comme les saumons

Voix d’encre quand je l’ai revue ma VILLE natale. ELLE ne m’a pas reconnue. je lui ai souri avec indulgence. NÎMES, ma Gardoise je l’ai gardée sur mes papiers d’identité … ⁝ Tu veux que je t’en dise un peu plus ? Oui, parce que si tu commences à faire ton elliptique genre poète-qui-passe -à -la -ligne ça ne va Continuer la lecture#40jours #prologue | retour amont comme les saumons

dialogue #05 | Aube

Camille jaillit dans le couloir. De la verrière du jardin, un oiseau qui chantait, s’échappe, affolé, par un carreau brisé. Elle s’immobilise. Au dehors, le jardin baigne dans la lumière pâle du jour naissant. Sur une chaise accotée au rosier blanc elle croit distinguer une silhouette Son sourire s’estompe pour faire place à une ombre à peine visible. La nuit Continuer la lecturedialogue #05 | Aube