Des dessous

Dessous mes trottoirs ceux que je visite avec le chien chaque jour il y a des boyaux des tuyaux des noyaux de terre de crânes de plomb de fer d’eau, des dessous d’eau clapotante ou encapsulée dans des coursives mal éclairées de boyaux de tuyaux avec accès par trappes à la chaussée qu’on ouvre ou qu’on referme selon besoin, chaussée qui surplombe et recouvre des dessous de verticalité vertigineuse étagés en strates géologiques, que traversent le train du métro les couloirs du métro escaliers du même monde de fourmis pullulant, sachant qu’en-dessous du métro, qu’est-ce qu’il y a, il y a bien quelque chose, comme des mers enfouies en-dessous des cités voyageuses établies là attendant leur redécouverte en-dessous ou des monstres marins que les marées dérangent en-dessous ainsi que l’écho lointain de la ferraille wagon des métros vaquant à leur occupation de transport du dessous moyen utilise par les hommes couchés debout assis sur le trottoir qui aussi bien se couchent sont debout assis en-dessous, car enfin il y a bien quelque chose en-dessous du dessous ne serait- ce que le trou du cul du noyau de la terre qu’on ne sait pourquoi elle tourne de quoi il retourne

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