À peine la journée commence, noir encore dehors, qu’une discussion qui s’amorce avec ami maintenant ancien t’apprend qu’il est désormais à Kyoto pour quatre ans, et te voilà tout troublé. En discutant, je lui parle de ce vieux gong de bois comme blessé, avec son maillet, au centre d’un tout vieux cimetière et que toute l’intuition de mon livre sur Led Zeppelin, le personnage de John Bonham, en avait découlé comme en quelques minutes, et que j’avais longuement touché le bois de ma paume — je lui envoie la photo, ici la dernière. Et quand on essaye de préciser l’endroit, sur le chemin des philosophes, découvrir qu’il l’a sous ses fenêtres depuis l’Institut Français, à 100 mètres. Dans ces temps, on faisait ce qu’on pouvait avec le web, et ma page résultant de ce voyage est presque désormais une archive fossile, mais elle est toujours là quand même en ligne. Alors j’en reprends ici quelques images. Est-ce que j’aurai la chance d’y retourner un jour ? Au fait, c’est le jour aussi où j’avais rencontré Luc Lang.