De l’infinie question de ce que nous infligeons collectivement à la Terre. Elles sont parties l’après-midi.
chronique photos et journal, par François Bon
Articles les plus récents
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2020.02.11 | bêtes à viande
11 février 2020, par François Bon -
2020.02.07 | gratitude Auvergne (& photographie sérielle)
7 février 2020, par François Bonprécédent _ suivant Dans ce rituel séjour hivernal en Cézalllier, même si là un fil de connexion 3G intermittente a permis de maintenir la chauffe web et qu’il y a — quand le temps le permet, ce n’était pas le cas toute la première semaine, et même en défalquant l’aller-retour pour la lecture de dimanche dernier (pour une fois que j’étais invité pas si loin de mon domicile !) — marche d’après-midi dans forêts, plateaux, lacs ou cratères déjà souvent arpentés et où les rencontres sont rares (…)
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2020.02.05 | humble majesté des tracteurs en montagne
5 février 2020, par François Bonprécédent _ suivant
Je suis très fier d’être le site littéraire où la présence des tracteurs (d’autres machines aussi) est si régulière, et géo-localisable. Je ne crois pas que je sois jamais venu en Auvergne sans tirer le portrait d’un en particulier. Celui-ci parce qu’il barrait fièrement la route, mais pas pour une heure, pour des jours. Qu’il était bravement borgne. Et pour l’humiliation de cette boîte de conserve anti-pluie chaussant son royal pot d’échappement. J’aime la trace et (…) -
2020.02.04 | de brûler les voitures pour mieux voir
4 février 2020, par François Bonprécédent _ suivant
Si je suis devant une oeuvre sculptée, longtemps que je ne suis plus jamais spectateur d’oeuvre, mais dans les mains et l’oeil de celle.celui qui l’a réalisée — par exemple Pierre Ardouvin —, mon point de vue (ou d’énonciation, pour moi l’un va par l’autre) ce n’est pas l’objet en lui-même, mais justement ce processus qui l’a conçu et bâti du même coup. Ainsi, cette Land Rover vénérable pourrait être dans une installation de Pierre Ardouvin, il ne sera pas d’accord, (…) -
2020.02.02 | Chambord en hiver, et libraire vexée
3 février 2020, par François BonYannick Mercoyrol a eu l’air un peu surpris puisque je n’ai même pas ralenti, mais en ce moment j’aime bien faire des expériences à la Daïdo Moriyama, le GH5 à bout de bras et faire 5 ou 6 photos sans viser ni cadrer en moulinant les angles, vrai qu’avec celui qu’autrefois dans les charades on appelait « Anchois Pommier » ce n’était peut-être pas hyper respectueux, mais ça renvoyait à notre échange tout premier, quand Yannick m’avait proposé d’ouvrir ce cycle de conférences qu’ils proposent (…)
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#Evry #08 | comment à Évry on réinventait la bibliothèque
30 janvier 2020, par François BonEvry corps béton, roman-photo, le sommaire précédent _ suivant
Bien sûr, en entrant dans la vieille galerie commerciale du centre-ville, il y avait toujours l’ancienne médiathèque, routinière, morose. Avec le bâtiment qui leur avait été concédé, et plus de marques de prospérité en pleine rue aux dealers qu’à la culture, on ne pouvait leur reprocher le lâcher prise.
Mais dans le grand labyrinthe gris de béton imbriqué à cours et passages, où je trouvais accueil, ils m’avaient expliqué (…) -
#Evry #07 | où venir la nuit pour écrire
25 janvier 2020, par François BonEvry corps béton, roman-photo, le sommaire précédent _ suivant
Voici donc, on y était. À Evry, on avait disposé dans la ville (il y a longtemps, longtemps déjà), ces cages transparentes et conviviales pour que les écrivains puissent venir écrire la nuit, écrire la ville. S’immerger dans la ville pour l’écrire, bien sûr c’est ce qu’on souhaitait. Avoir ainsi un poste fixe, protégé des intempéries, avec toute latitude pour observer, attendre, se consacrer à d’autres tâches ou à la lecture (…) -
#Evry | chambre prêtée avec (un peu de) lecture pour la nuit
23 janvier 2020, par François BonToute personne qui se reconnaîtrait dans ce lieu prêté et souhaitant la disparition de ces images est priée de se signaler au site, on y procédera d’un clic. L’auteur de ce journal remercie humblement pour le prêt de cette chambre atelier avec vue sur ville et livres pour la nuit.
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2020.01.21 | de la mort des épouvantails en hiver
21 janvier 2020, par François Bonprécédent _ suivantAttention, qu’on ne se méprenne pas : aucun cynisme, aucune ironie. Moi, je pensais juste très fort au Magicien d’Oz. Moi, je ne photographie pas le réel, je photographie le souvenir des contes et livres que je porte sans le savoir, et que le réel me fait soudain réapparaître.
C’est un lieu magnifique : cette petite commune de « l’agglo » dont Balzac voulait acheter le manoir, pour s’y installer. En contrebas de la mairie et de l’église, tout près de la maison de (…) -
2020.01.19 | Niort, en passant
19 janvier 2020, par François Bonprécédent _ suivantCe journal images, c’est juste une trace, pas une preuve, ni une démonstration ni un message, même pas un état des lieux : c’est une discussion qu’on a ébauchée avec Éric Surget, qui nous avait invités à la médiathèque de Niort (gratitude), à propos de cette vidéo que j’avais mise en ligne il y a 3 ans, lors d’un précédent passage consacré à l’immense Agrippa d’Aubigné : se réveiller à Niort. Et moi je continue de n’y voir rien à mal : je souffre en mon monde, je souffre (…)