#MARDIS – Catastrophes – Pierre Barrault | je me lève

Je me lève. Je me lève tous les matins. Tous les matins je me lève. Tous les matins je me mets debout sur mes pieds. Donc sur mes deux pieds tous les matins je me tiens debout je suis levée. Tous les matins je marche un pied après l’autre tous les matins le gauche puis le droit ou le droit Continuer la lecture #MARDIS – Catastrophes – Pierre Barrault | je me lève

# mardi. Les mots ont-ils un sens ?

Elle me dit : Dans le fond, je pense que je regrette d’avoir eu des enfants. Ai-je bien entendu ? M’a-t-elle véritablement parlé ? Frappent les murs, creusent des trous, disparaissent dans l’obscurité, les mots dits, giclée de nom, verbe, c.o.d, sur mon corps ratatiné, écrasé, sous le poids de la voix, éclat, geste, violence, claque. Je la regarde qui ne dit plus Continuer la lecture # mardi. Les mots ont-ils un sens ?

# mardis – Ce serait ainsi.

Ce serait des podcasts destinés à chaque individu sur cette terre et chaque individu serait seul.e pour les écouter. Il ou elle serait peut-être assis.se dans un fauteuil sous une lumière tamisée ou à une table à prendre des notes ou tout simplement allongé, dans le noir. Ce serait des interviews qui serait diffusées tous les soirs à 21h00 et qui Continuer la lecture # mardis – Ce serait ainsi.

2025.21.01 | #03 | Dans une jatte plate

Dans un monde tout juste en avance sur le nôtre d’une onde, les écrinières ne cuisinent plus que le samedi dans des jattes plates. Tout autre instrument est réquisitionné pour la Grande Refonte (GR). Histoire L’hidée du GR 3 est attribuée à N. Gauthier, un non-animateur des Naturalogistes Horléanais, qui détaille son projet de hentiers le long de la Lhoire Continuer la lecture 2025.21.01 | #03 | Dans une jatte plate

Dans l’univers des Jacotte qui tricotent

L’effet miroir, double effet, les effets de la Mélusine qui faillit à chaque fois qu’elle se met en travers de la route des libristes qui s’épient en se disant aussi : mais qu’a-t-on fait pour rendre cette fille aussi malheureuse que la pierre ?Mélusine ? Ondine plutôt qui se regarde dans les yeux de son fiancé, qui épie tous ses gestes et qui Continuer la lecture Dans l’univers des Jacotte qui tricotent

#mardis #Cortazar | Si j’étais…

Si j’étais gourou je créerais la méthode de développement personnel « révolutionnaire » consistant à découvrir le singe qui est en vous. N’étant pas gourou il va bien me falloir apprendre le métier. Pour ce faire, il n’y a pas trente six solutions : d’abord explorer, tout en me protégeant psychiquement, deux ou trois sectes afin côtoyer quelques gourous et m’inspirer de leur méthode. Je Continuer la lecture #mardis #Cortazar | Si j’étais…

J’ai décidé d’arrêter d’écrire

J’ai décidé d’arrêter d’écrire. De couvrir une feuille ou une page virtuelle de signes. De les lire, de les juger, de les raturer ou effacer. De recommencer encore et encore un texte qui ne sera probablement jamais lu. C’est venu comme ça, et depuis je m’y tiens. Enfin, je m’y tiens, j’ai comme l’impression que je suis en train d’écrire, Continuer la lecture J’ai décidé d’arrêter d’écrire

2024.14.01 | #02 | +v2=?!?, a

21/01/2025 L’image de la femme au bain, décrite ou suggérée par les poètes n’est pas une réalité, c’est une image qui exprime la réalisation d’un désir. Une eau claire.[1] Tant de vallées, de prairies, de rivières et la joie des plaines La chance, la déveine J’ai croisé des cactus, des coyotes, des roulottes à la chaine Et des fantômes à Continuer la lecture 2024.14.01 | #02 | +v2=?!?, a

Arrêter d’écrire

J’ai décidé d’arrêter d’écrire alors que je n’avais jamais cessé de commencer. Alors que je n’étais jamais allée jusqu’au bout, j’ai décidé d’arrêter l’écriture. Stopper le mouvement. Laisser l’écrit en suspens. J’ai décidé d’arrêter d’écrire pour voir ce que le mouvement d’écriture laissé en suspension pouvait apporter de lui-même. J’ai rendu à mon travail d’écriture sa liberté ; j’ai abandonné les Continuer la lecture Arrêter d’écrire

Si j’étais écrivaine

Si j’étais écrivaine, j’inventerais des récits de vies à partir des vestiges trouvés dans les brocantes le dimanche matin. Je pense aux papiers – lettres, cartes postales, photographies, factures, ordonnances, tickets de cinéma etc. – que l’on trouve rassemblés dans une boîte à chaussures. Je me dis que la personne qui a vidé l’armoire, la commode, le bureau, qui a Continuer la lecture Si j’étais écrivaine