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rouge : pages photo du Tiers Livre, vert : vidéos du Tiers Livre — au 04/01/2024 : 378 entrées répertoriées ; attention : travail en cours, quelques dizaines chaque fois qu’on peut, mais c’est près de 2000 repères qu’on doit installer, ça va donc prendre... un certain temps ; beaucoup de questions adjacentes : le fait d’échapper à la chronologie, les invariances d’échelle, les séries, les itinéraires ; work in progress aussi, qui sera (...)
chronique photos et journal, par François Bon
Articles les plus récents
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work in progress | le journal par sa carte
15 mai, par François Bon -
2024.05.12 | vivre, un contournement de Luçon en 80 images
12 mai, par François Bondédicace Antonin Crenn
Traverser le centre de Luçon est difficile, et de toute façon j’en ai déjà produit dans ce journal plusieurs inventaires partiels. Pour moi ils pourraient être infinis. Quand on photographie la ville de sa naissance, d’abord on a le droit, et puis surtout c’est qu’on a à y lire quelque chose de soi-même. Même si c’est opaque, même si ça se refuse.
Donc, ce samedi matin tôt, depuis la place arrière côté passager, avec le 35 1.8 monté sur le S5 encore une fois je (...) -
2024.05.11 | Saint-Michel en l’Herm contrejours, traversée au 35
11 mai, par François BonC’est un problème je sais qui n’intéresse que moi mais justement, comme c’est ici mon journal, j’en parle encore. Quand je suis passé au Lumix S5 plein format, je l’ai équipé d’un Sigma Art 24 1.4, parce que j’étais familier des Sigma, et connais la précision des piqués, la dynamique des contrastes etc. Lumix à l’époque proposait un objectif « kit » 20-60 mais je n’aime pas les zooms. Le Sigma est formidable mais lourd et encombrant, et aussi toujours lent, ce qui n’est pas un désavantage, (...)
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2024.05.04 | Saint-Michel en l’Herm, le passage
5 mai, par François BonÉternel pèlerinage du même. Ce qu’on photographie existait tel quel encore en 1964, et c’est juste délaissé. Le temps gris et la pluie n’ajoutent rien à l’affaire. Et qu’évidemment on n’a pas le droit ni de sonner, ni d’entrer. Seulement, c’est en grande partie resté tel : c’est pour cela qu’on photographie. N’a pas été repeint. L’ancien bistrot restaurant d’à côté, démoli, le haut mur qui protégeait ma cour d’école primaire, démoli. La Boucarde, transformée. La maison d’enfance, bricolée (...)
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2024.05.04 | Luçon bétons, Balineau & Libaud
5 mai, par François BonTraversée de Luçon sous ciel pluvieux. Pour une fois je ne conduis pas, assis à l’arrière je déclenche à mesure des entrepôts et grillages, avec monté sur le S5 le 35 1.8, plus rapide que le Sigma 24 1.4, plus rétréci aussi, et ce côté un peu « crisp » des images, j’essaye chaque fois de me familiariser mieux avec ce format pourtant historique et standard, mais décidément ce n’est pas mon truc. Reste quand même la façon dont ça attrape géométriquement ces lambeaux de réel, incluant deux (...)
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#Rabelais | La Devinière, fin d’hiver ou presque printemps
13 avril, par François BonDans cette bascule encore timide d’entre les gris de mars et le réveil d’avril, poursuite du journal photo des expéditions Rabelais.
La Devinière, ciel gris mais printemps quand même ? Reprise des lectures perf in situ, fait du bien de reprendre l’exercice –- temps terne le matin mais belle éclairciel’aprem pour le Physétère dans les colzas, plus la pause au Le Café de la Gare ou Starbeuxes et le salut à l’équipe musée Rabelais... J’avais laissé le sac dans la voiture avec mon 24 1.4 (...) -
2009.10.12 | souvenir de Gabrielle Roy à Rivière Saint-François
2 janvier, par François BonIl y a une nouvelle particulièrement âpre dans l’oeuvre de Gabrielle Roy, elle s’intitule La track. La track, ce sont ces voies ferrées, à voie unique, dont les rails semblent capables d’escalader tous les surplombs, entre roches, ravins et bois, ou suspendus au-dessus de l’eau. Âpre, parce que dominée par le portrait de sa jeune soeur, et comme en ombre chinoise le viol dans l’enfance par un prêtre –– je ne sais même pas quand le Québec fera vraiment le procès de ce massacre infini — qui (...)
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2023.12.26 | inventaire de la gare d’Artenay
28 décembre 2023, par François BonQuand on a ouvert ce journal aux vacances de Noël 2004-2005, avec encore des archives de son tout premier état 2002-2004, dans cette préhistoire de la photo numérique alors pas question de l’empêcher de fêter bientôt ses vingt ans. Il y a eu cette interruption que je regrette tant, 2017-2019, où la pratique de la vidéo l’emportait, et tant pis pour la photo. Depuis juillet 2019, j’essaye de comprendre comment pratiquer les deux simultanément, et ça reste un défi quasi inatteignable, à (...)
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2023.12.17 | Noirmoutier brouillard, premiers sur le Gois
17 décembre 2023, par François BonCes échappées sont toujours un fil invisible, ténu mais tenace, élastique, qui ramène aux lieux d’enfance et cet exil permanent qu’on emporte avec soi, quand bien même on ne voudrait plus revenir ici pour y vivre, que trop de mal a été infligé par le béton à la Terre. Mais la mer, revenir à la mer, même là, comme ça, à grands traits de voiture. Et le brouillard parfois est favorable, comme le hasard des heures de marée. Le Gois était désert, et personne ne l’avait encore emprunté. (...)
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2023.12.06 | un tour du vieux Poitiers en 32 images
6 décembre 2023, par François BonJ’avais une chose principale en tête, ce 6 décembre dernier en déambulant dans Poitiers, c’était l’idée, exactement 500 ans plus tôt, peut-être au jour près, de Rabelais arrivant dans la ville pour la première fois, et ces 7 années qui seraient si cruciales pour son accès à lui-même et à ses livres, y compris cet épisode de 1526, après la prise de Pavie, quand le pays se retrouverait au bord de la guerre civile. Mais, déambulant en 2023 dans Poitiers (comme cette traversée de la salle des (...)