prologue | du caché et du singulier

du 10 juin au 20 juillet, 40 jours d’écriture au quotidien


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#40 jours | prologue : du caché et du singulier


Cette vidéo propose :

 on balaye mentalement la suite de « nos » villes, à la fois dans l’espace, dans le temps — ou bien on décide arbitrairement de s’installer dans telle ville, telle période ;

 les choses cachées : mais on en sait l’indice particulier, la trace visuelle, même banale, même si cette trace ne dévoile rien de ce qu’elle cache...

 le singulier : toutes ces particularités qui signent l’histoire humaine, dans ses fissures, ses tentatives, ses diffractions, ses échecs même...

 s’aider pour partir matériellement dans cet inventaire : le magnifique livre de Taryn Simon, An american Index of the hidden and the unfamiliar, voir quelques images ici, ainsi que la présentation qu’en fait Salman Rushdie ;

 l’enjeu de la proposition va être de mimer la décision graphique du livre de Taryn Simon : chez elle, un grand rectangle image, préparée, éclairées, cadrée, mais qui ne révèle rien sans l’explication qu’elle nous en fournit ; et puis le texte qui accompagne, purement documentaire, chaque fois — c’est-à-dire 62 fois — en prise avec une symbolique particulière des inquiétudes, des paradoxes ou des limites de notre civilisation au présent ;

 pour nous, et non pas 62 (quoique... !) mais par exemple un minimum de cinq, pour que cela fonctionne comme texte, suite, élan, chaque fois un bloc-paragraphe d’une phrase, avec chaque fois une séparation par double-point «  : », et pour rire je propose qu’on le torde, qu’on le mette sens dessus dessous, c’est-à dire non pas : mais juste : lui le double-point...

 donc avant le :, c’est un texte d’après image mentale, image-souvenir ou image-document mais uniquement prise dans ses déterminations plastiques, géométrie, couleurs, signes, indices, formes et signifiés, une image qui en elle-même reste énigme ;

 et seulement après le double-point renversé, la légende : c’est où, c’est quand, il s’agit de quoi ;

Un double enjeu pour moi : se lancer dans une écriture qui comporte du risque, du signifié, qui émerge ou surgit parce que cette stricte consigne formelle, une proposition pour nous connaître, et de notre côté régler les mille détails du site et de la plateforme, mais aussi déjà disposer de cette capacité à nous déplacer mentalement dans le souvenir géographique ou temporel, déjà accumuler une première ébauche de dire pour lancer le cycle ;

Alors bonnes écritures !

 


responsable publication François Bon © Tiers Livre Éditeur, cf mentions légales
diffusion sous licence Creative Commons CC-BY-SA
1ère mise en ligne et dernière modification le 5 juin 2022
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