#40jours #10 | Jacques Roubaud, du peu de souvenir

au défi d’un exercice quotidien d’écriture pendant 40 jours


 

 

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#40 jours #10 | Jacques Roubaud, du peu de souvenir


Cette vidéo propose :

 d’abord revenir sur La forme d’une ville change plus vite, hélas, que le coeur des humains, que Jacques Roubaud a publié en 1999 : 154 textes ayant tous pour objets Paris, le plus souvent un lieu précis dans Paris, et proposant donc 154 façons techniques ou codes formels différents pour écrire la ville...

 on comprend que ce livre soit devenu depuis lors un classique de nos boîtes à outils
ateliers d’écriture, dans les docs joints vous trouverez 2 extraits qui sont un régal comme proposition d’exercice...

 mais jamais je n’avais travaillé avec celui de la page 82, et pour cause, il s’intitule J’ai peu de souvenirs.... pour ce qui s’ensuit, merci d’écouter la vidéo ?

 quand Jacques Roubaud dit : « J’ai peu de souvenirs du métro Exelmans », évidemment il ne dit rien de, ni ne représente quoi que ce soit du métro Exelmans, mais le métro Exelmans, image absente, image qui se refuse, devient incantation, devient convocation...

 et c’est cela ma proposition : se servir de ce que j’appellerai donc paradoxe Roubaud pour entrer dans une zone qui soit importante pour vous, loin spatialement ou loin temporellement, une zone où on sait que l’écriture doit démêler, faire exister, mais devra le faire dans ou malgré l’absence de souvenir, la part lacunaire du souvenir...

 le paradoxe Roubaud : qu’on puisse justement faire texte de ce dont on n’a pas souvenir, ou si lacunaire, par ce contournement de l’incantation ou de l’invocation....

 toute l’astuce : que pour vous-même cela compte, de faire exister ce lieu, ce temps, quand bien même il reste si peu, quand bien même il ne reste quasi rien....

Alors bonnes écritures....

 


responsable publication François Bon © Tiers Livre Éditeur, cf mentions légales
diffusion sous licence Creative Commons CC-BY-SA
1ère mise en ligne et dernière modification le 19 juin 2022
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