#rectoverso #09 | le ciel, l’échelle et les dix façons de préparer les nuages

Attraper le livre de Ryoko Sekiguchi, Sugio Yamaguchi et Valentin Devos. Le nuage : dix façons de le préparer. Un bel objet, ce petit livre précieux, papier épais, fil de lin pour la reliure publié par les éditions l’Epure.
Laquelle choisir parmi ces dix recettes ?
– Soufflé par vents et par riz pour commencer
– Si nuages m’étaient comté…
– Attraper les nuages
– Nuages d’automne, nuages d’hiver
– Nuages de printemps, nuages d’été
– Mues orographiques
– Ciel « griz »
– Friandises de paysages
– Jus de coco-nimbus
– De quoi se nourrissent les nuages ?
La première étape, cueillir un nuage. Aller dans l’atelier, celui qui regorge d’objets insolites, attraper une échelle, celle qui se déplie à l’infini. La déplier, déplier, encore et encore, grimper, grimper, grimper jusqu’au vertige, attraper un morceau de ciel gris, quelques cumulo-nimbus, un nuage de printemps. Penser au retour à décongeler les boîtes des nuages d’été, d’hiver et d’automne.

[Souvenir du Château d’Abbadia à Hendaye]
Un homme Antoine d’Abbadie, ethnologue, géographe, homme de sciences, le lieu zoomé : le Château-Observatoire d’abbadia, entre 1864 et 1884 construit par Viollet-Le-Duc, le lieu dezoomé : la corniche basque et l’Atlantique, un objet, la lunette méridienne instrument d’astronomie utilisé par d’Abbadie, son utilisation mesurer la position d’un astre par rapport au méridien et fournir des données pour une meilleure compréhension de l’univers, un plat, la tarte aux pommes venant du jardin conservatoire de variétés locales aujourd’hui implanté sur le domaine d’Abbadia.

Codicille : Tentative, quand ça colle à la proposition, de reprendre des fragments épars écrit sur les nuages pour les retravailler. Plus tard les mettre bout à bout et voir…