détaché de son support magnétique – un petit cœur en plastique rouge aimanté sur le frigo – une carte postale en noir et blanc d’enfants inuits titrée : The place for kayaks and umiaks at the present fish market about 1910. Elle m’a été adressé de Qaqortoq le 3 août 2017 –
ouvert « Mappamundi : art et cartographie », un ouvrage de Guillaume Monsaingeon paru aux Éditions Parenthèses en 2013. Il s’agit du catalogue de l’exposition du même nom organisée à Toulon du 16 mars au 12 mai 2013 –
la carte est un signe embarqué partout où il peut germer : un circuit intégré, la peau, un tissu –
au centre du tabeau « Louis XVI donnant ses instructions au capitaine de vaisseau La Pérouse »: une mappemonde –
au centre du tableau « Napoléon 1er à la bataille de Wagram »: une carte de Cassini, c’est-à-dire dessinée selon le système de projection de Cassini –
visite à l‘OuCarPo: Ouvroir de Cartographie Potentielle. « Cartocacoethes » désigne la manie de voir des cartes dans les formes, comme l’on en reconnaît dans les nuages: carte dessinée par le mare de café, par une ombre, par la forme d’une écorce –
on peut voir des mappemondes sur la carrosserie de nombreux camions routiers. Voir la rubrique « camions » de l’OuCarPo –
tiens, un objet personnel : une carte marine France West Coat – I. de Groix to raz de Sein – 2645 – Positive 1980. La portion de côte qu’elle cartographie a été parcourue à l’aide d’un GPS de navigation et de cartes plus récentes (matériel de secours en cas de panne électrique). –
une partie de cette carte marine est si connue du navigateur qu’il navigue de tête, l’œil sur chaque rocher mémorisé, comme on connaît les chemins autour d’une maison –
une partie de mes livres sont regroupés dans le domaine « nature writing ». Ce terme ne correspond pas tout à fait : littérature verte ? J’aime aussi le nom « littérature bleue ». Géopoétique ? J’aime aussi « cosmopoétique ». La classification Dewey comprend la classe 910.4 des « récit de voyage ». Je conserve « l’usage du monde » en lien à Nicolas Bouvier –
je crois que le nom de toute bibliothèque est « carte du vivant » –
je pose sur l’étagère un boomerang de petite taille en bois orné d’une ligne de sept points blancs sur fond terre, entouré de deux bandes noires à chaque extrémité. Au centre un kangourou peint en noir, schématisé par quelques traits et points –
« Les autonautes de la cosmoroute » : le journal de bord d’un voyage effectué par Julio Cortazar et Carol Dunlop en van de Paris à Marseille en vue d’explorer les aires d’autoroute. Le plan du trajet est dessiné à la main –
belle visite de votre bibliothèque
Merci Danièle. Je passe vous lire à mon tour bientôt.
Merci pour ce voyage Nolween – Bonne journée.