Les bibelots de mon intérieur

Je traduis les miaulements de mes chats avec une application. Je n’ai jamais fin. J’adore manger. Je fume beaucoup. Je crois que j’ai des puces. J’aime chanter en conduisant. Dans les soirées, j’analyse les gens. Je ne fais que des cauchemars. Je préfère quand il n’y a pas trop de monde. Le café froid a plus de goût, je ne le mets jamais au frigo. Je souris parfois. Je pleure facilement. Je trouve le bruissement des coquillettes très sympa. Avoir plein de bagues aux doigts me donne confiance en moi. Je pense que les gens qui portent des chapeaux n’ont pas confiance en eux. Je préfère dire « faire rien » plutôt que « rien faire ». Je m’ennuie rarement. Je suis gênée quand quelqu’un que je n’aime pas me fait la bise. Je préfère fuir que dire à quelqu’un qu’il m’a blessé. J’adore les boites. J’aime dire tout haut des mots qui me plaisent : poule, quenotte, pimpant. Je déteste ceux qui parlent pour rien dire. J’adore écouter les autres. Il y a des films que je reregarde parce qu’ils sont comme des câlins qui apaisent. J’ai beaucoup de tasses à café. Le bruit d’une aiguille qui perce un tissu est très agréable. Je préfère écrire sur du papier, que sur un ordinateur. Je ne sais pas si je n’aime pas plus mes chats que certaine personne que je côtoie. J’ai du mal à voir des films si les gens en parlent trop. Je préfère les saisons intermédiaires. J’essaie toujours de deviner les signes astrologiques des autres. Je pars toujours du principe que tout doit être remis en question. Je trouve que les complotistes sont faibles. L’angoisse est un compagnon de vie inconstant. Je préfère le silence au bruit. J’adore la crème. Je préfère profiter d’une journée en me couchant tard qu’en me levant tôt. J’aime toucher les objets. Je pense pouvoir communiquer avec les animaux par la pensée. Je pense que la réussite et la victoire ne sont qu’une question de point de vue.