#photofictions #01 | Lieu d’aisance et feuillées

Figure 1 – photogramme de Lieux Saints, d’Alain Cavalier – Les Films de l’Apostrophe, 2007
  • Comment passer du coq à l’âne ?
  • f : « … qu’on se sépare, tout de suite, dès le début, de cette idée qu’on écrit sur, une image, qu’on s’appuie sur une image pour, explorer ce que ça change au texte. Non. — … qu’on réfléchisse sur l’écriture elle-même, sur le soi, auteur, sur la fabrique du soi auteur, eh bien, on va explorer une disjonction, dans cette disjonction, il y aura, l’image, l’image c’est aussi le livre qu’on est en train de faire, le texte qu’on est en train, d’écrire, livre hors de l’auteur, et, image, séparée du photographe, pour moi, je dis, arbitrairement, artificiellement, c’est la même chose. De l’autre, il y a, l’auteur, mais cette autoréflexion sur soi-même écrivant, je veux qu’on la mette dans une médiation, c’est-à-dire qu’on l’éloigne de soi, qu’on la fasse travailler dans, un artefact, et cet artefact ce sera, le photographe au travail… — C’était juste pour vous dire qu’on travaille sur auteur, écriture, et ce qu’on écrit, mais ce qu’on écrit qui n’est plus dissociable, de la voix, des images, du geste même, de publier, y compris si c’est le livre, et que ça on va l’explorer, en se donnant l’artifice de le séparer de soi-même… »
  • Je sais, ça fait beaucoup, mais j’ai besoin de ruminer un peu après la course folle en ville. Ou de faire le vide.
  • J’ai été coupé — j’ai dû préparer mes affaires pour partir en formation ; elle a lieu demain, mais je suis déjà sur place ; à Langon, chez mon hôte Josette, dans ma chambre —, mais je continue, avec la seconde moitié de la vidéo : « … les conditions, matérielles, extrêmement précises, de trajet, de séjour, de matériel, d’attente, de cadre, de réalisation, pour que, cette photo soit possible, et que cette photo soit, exactement la même que toutes les autres… — … une photographie de famille, une photographie de train, une photographie d’objet, peu importe, mais, une photographie archétype, une photographie, extrêmement, simple, et c’est cette simplicité qui va être un défi… — … un texte qui sera, l’image, mais comment vous prenez ? comment vous la décrivez ? l’image… — … et puis de l’autre côté, un texte qui va être, humble, mais qui va décrire, tout, qui va décrire le banal, qui va décrire les détails… — … où vous étiez, vous étiez à pied, vous étiez en voiture, c’est une photo que vous avez faite plusieurs fois, c’était à quelle heure de la journée, est-ce que vous vous baladiez avec l’appareil, ou est-ce que, parce que justement vous aviez vu ça vous êtes sortez et… hein… on va, nier, l’écriture, ça vous va, comme départ ? »
  • Ça tombe bien, en voyage, même pour une formation d’un jour à Langon, je prends des photos
  • La photo c’est quoi ? J’ai hésité. Enfin non, puisque j’ai fait plusieurs photos en arrivant dans la chambre, après avoir visité la chambre et la salle de bain (et toilettes), m’être installé, et avoir mangé en téléphonant à la maison, sur la terrasse avec un chat gris tigré, pendant que le soleil se couchait derrière, et la lune gagnait en puissance. J’ai photographié la chambre, côté nuit, côté jour, comme je le fais souvent, et puis les cadres des bavoirs finement brodés, parce que c’est rare (avec le flash de l’appareil qui se reflétait en plein milieu ou au niveau du col, indiquant ainsi ma présence comme un signe énonciatif). Et puis j’ai repensé à Alain cavalier et ses Lieux saints, le court-métrage où il filme en série son obsession des toilettes.
  • Faire mes affaires pour partir, ça veut dire quoi ?
  • Je suis vraiment fatigué. J’ai mangé tout le riz au jambon que j’ai préparé pour m’éviter de descendre manger en ville, mais il y en avait beaucoup. Du coup, je m’endors. Je crois que je vais lire L’Enfant rieur d’Henry Bauchau, et me coucher au bout de trois pages. Je reprendrai demain, à la maison.
  • Finalement, j’ai terminé la lecture de Chemin sous la neige. Bonne nuit.
  • Ça y est, de retour à la maison. Faire mes valises, ça voulait dire :
    1. pour dormir : un caleçon de nuit (le vieux Calvin Klein à trous), le t-shirt noir délavé ; au réveil, le short Adidas noir et des socquettes (encore du noir) ;
    2. pour la journée : un jean et une ceinture (pas besoin normalement, mais on ne sait jamais) ; un caleçon propre (Freegun, le rose), le t-shirt Oxbow bleu ciel discret (la marque ne s’affiche pas en grand comme sur d’autres modèles) ;
    3. pour la toilette : la serviette bleue (pas besoin normalement, mais au final si, car celle qui m’était fournie sentait vraiment le renfermé), la trousse de toilette rouge et blanche New York (dentifrice, brosse à dents à changer, déodorant à bille, baume Saint Bernard pour la douleur du ligament à l’aine, le gobelet du festival Blues Passion de Cognac où j’ai vu Iggy Pop en concert (il crachait sur le public), la boîte de Boules quies roses et mauves), un flacon de gel douche Petit Marseillais parfum lait
    4. pour les soins : hormis le baume, j’ai oublié la pilule de Bisoprolol pour le cœur et les gélules de riz rouge pour le cholestérol (quand on ne pèse rien tout mouillé, c’est rageant) ;
    5. le tout dans un baise-en-ville comme dit mon beauf ;
  • Je suis revenu tard, le trajet a été encore long, je suis fatigué. À demain.
  • (Long, mais en même temps j’aime bien découvrir de nouvelles routes, j’avais du temps. Mais je ne tiens plus sur les longs trajets, passée une heure de route… Et puis la formation sur les troubles DYS et associés, c’était dense.)
  • Un peu de lecture (Microcosmos ?) et bonne nuit.
  • En arrivant à Langon, Josette, mon hôte, m’a vite montré la chambre et la salle de bains, la clef avec la télécommande, le second bouton pour fermer le portail, Et vous mettez tout dans la boîte aux lettres.
  • Devant ma chambre, une haie de thuyas dans lequel on a fait un trou pour rejoindre la terrasse en béton. C’est là que j’ai pris mon repas, et appelé ME, sur la table d’un vieux salon de jardin en bois délavé et une nappe à fleurs trop longue qui trainait sur le sol. D’un côté une veille cabane en bois et en tôle, de l’autre le jardin des voisins, la balançoire, l’enclos des poules, le potager, une petite cabane, de jeunes arbres. Et devant moi, une pelouse haute, une haie de bambous, un cours d’eau qu’on devine et derrière un pré, un bois. Avec le bruit incessant des véhicules, de l’autoroute pas bien loin. Et le chat tigré, que j’ai entendu miaulé d’abord sans le voir, couché dans les hautes herbes. Pas farouche, il est venu recevoir une caresse.
  • À combien de fois est-ce que je me suis repris pour chaque bavoir encadré ? Sur dix-huit photos pour quatre cadres. Sans flash, puis avec.
  • Le petit-déj, c’était comme pour commencer à écrire la veille au soir, sur une table basse en verre ronde, un pied en métal de deux montants fixés sur une base ronde, et deux plateaux ronds dessous, en verre, qui pouvaient tourner autour de chaque montant.
  • Et alors, le reste des affaires dans un petit sac bleu marine et une bande blanche horizontale, qui est une grande et ancienne trousse de toilette ovale, de marque Blanc Bleu, que j’ai réussi à fourrer avec les autres affaires dans le baise-en-ville :
    1. pour le repas du soir : un bol en verre hermétique de tomates assaisonnées, un récipient en verre hermétique de riz, sauce aux poivrons, avec des morceaux de jambon blanc et de jambon de pays, un pot de compote, une « déjeunette » (demi-baguette) ;
    2. pour le petit-déj : dans un tout petit pot Tupperware blanc, couvercle rouge, un peu de café moulu (inutile, il y avait des dosettes de café soluble), et un petit morceau de sucre (coupé en deux pour mes deux bols de café le matin), une barquette de quatre jalousies aux pommes (achetée juste avant de partir au Leclerc, avec la « déjeunette ») ;
    3. une serviette rouge, une fourchette et un couteau à manche plastique jaune, la petite cuiller à manche plastique noir, un carré de papier essuie-tout ;
    4. un sac plastique pour mes tennis (je suis parti en sandales, il faisait vraiment chaud), un gilet embarqué au dernier moment (on ne sait jamais) ;
    5. et le sac de la structure, avec tout le nécessaire pour écrire, me connecter avec ma vieille machine, lire avec Henry Bauchau (et Microcosmos, on ne sait jamais, une insomnie est si vite arrivée) ;
    6. (et la clef CCCOMA_X86F dans la poche — important : c’est là que vont les textes quand je suis en voyage, ou au travail dans la Structure).
  • Je n’ai pas pris l’autoroute pour descendre sur Langon, j’ai pris de l’autre côté de la Garonne, la route rive gauche qui part sur Cadillac, et puis le pont par-là, Cérons, Barsac et voilà. Mais c’est lent, tous ces villages parfois enserrés entre le fleuve et le rivage relevé de ce côté, et cette route très citadine au final, 30 dans le bourg, 50, 70 le plus souvent.
  • J’ai bien aimé le château de Langoiran, à flanc de coteau, assez bas, trapu. Et les portes de ville de Sauveterre-de-Guyenne, pour le retour par Libourne.
  • Je ne vais quand même pas parler de la formation…
  • La prise de vue de la photo des toilettes n’est pas des plus naturelles. J’aurais pu entrer, me mettre en face comme si j’avais à faire et clic. Le temps de relever la lunette, c’était fait. Au lieu de ça, pour prendre un peu de recul, élargir le champ, je me suis retrouvé dans la douche, derrière la vitre, accroupi, dans une position assez inconfortable. Un peu comme dans les toilettes à la turque.
  • Je ne sais pourquoi, mais quand je regarde les photos de la chambre, du lit blanc en particulier, je lui trouve quelque chose d’anglais. Et pourtant je ne sais rien des chambres anglaises (hormis celle de mon hôte B&B à l’accent indien, pour un colloque à Sheffield, une toute petite chambre, avec lit, placard, bureau et chaise de dortoir sans cachet). C’était à cause de quoi ? le lit tout blanc avec les motifs floraux rouges sur les oreillers et les coussins ? les cadres sur le mur d’à côté ? le lit haut ? le miroir au cadre en étain, au-dessus de la tête de lit et ses babioles ? la symétrie des tables de chevet blanches, à trois tiroirs, avec une même lampe comme formée de trois galets empilés et un verre d’eau retourné sur un sous-verre noir ? le vase ovale et sa peinture de femme jouant de la harpe au pied d’un arbre ?
  • Avouons-le, les jalousies n’étaient pas bonnes : pâteuses, peu de crème, et pas de pommes. Ce qui ne m’a pas empêché d’en manger deux. Je ne suis pas difficile, il y avait le café pour faire couler. Et puis quand on a faim…
  • À Barsac, j’ai été surpris par le panneau d’entrée du village et sa traduction, Barçac, en… quoi ? du gascon ? Et à Langon, en plus du drapeau européen et du drapeau français, sur un rond-point, il y avait aussi un drapeau à bandes verticales rouges et jaunes, comme le drapeau du Roussillon (oui, je me suis renseigné sur Internet). Les couleurs de l’Occitanie ? mais où est la croix ? avec la petite étoile ?
  • Nier l’écriture. Quand je relis ça, quand même…j’avais dit que je ne voulais pas parler de la formation. Sauf que nier l’écriture, la formatrice, c’est ce qu’elle veut littéralement à force de côtoyer les DYS : arrêter d’écrire ! — avec ce mot, et je me demande encore ce qu’elle a vraiment voulu dire, que l’écriture c’est inhumain… Elle prône un langage qui mette en avant l’image, le pictogramme, parce que le sens, la signification, ça passe par là, preuve de l’acquisition du langage chez le petit d’homme à l’appui. Et alors ce qu’elle veut, ce n’est pas arrêter d’écrire, mais écrire autrement, par un retour aux sources ? Retour aux pictos, OK. On dit qu’un bon dessin vaut mieux qu’un long discours. On traduit tout en images. OK, même si c’est un peu long. Un peu d’entraînement avec le Pictionary devrait aider. Mais alors quoi, quelques milliers d’années plus tard ? Ce nouveau langage n’aura-t-il pas évolué, n’aura-t-il pas été décliné, vers quelque chose qui se rapproche de l’écriture, celle d’ici et celle de là-bas, du pictogramme à l’idéogramme, en chiffres et en lettres ? ou vers une écriture sans écriture — enfin !?
  • Il y a ces mots d’Alain Cavalier pour expliquer (?) sa démarche : « Les toilettes, les cabinets, les W.C., les chiottes ont été, avec les fonds de jardins, les refuges de mon enfance. Je croyais avoir des secrets : objets ou pensées. Les autres devaient les ignorer. Sinon, danger. Dans ces endroits clos, solitude pleine d’affirmation et de bien-être. J’ai gardé le pli. Devenu cinéaste, les toilettes se sont imposées comme un lieu construit pour être filmé. La simplicité de la fonction, les variations, les volumes, les axes, les bruits, tout y invite à des emboîtages cinématographiques. Je suis rarement proche d’une toilette publique ou privée sans m’y enfermer avec ma caméra. Dans l’espoir d’un lien imprévisible entre l’endroit et mon sentiment du jour. Souvent me revient, dans ces lieux d’aisance, cette phrase de Pascal à variations sans fin selon chacun : « Qui fait l’ange fait la bête ». Elle m’aide à nourrir un mouvement entre le haut, le bas, l’horizontal. La mort récente de ma mère assure la métamorphose des plans pour qu’ils dépassent l’enfance. C’est l’effacement de l’ancien, peut-être aussi de mon attachement pour les toilettes. Elles deviendraient plus simplement lieu d’acceptation et de retour à la poussière. »
  • Le drapeau du Roussillon, c’est le même que celui des courses de Formule 1, lorsqu’il y a un problème d’adhérence sur la piste après le crash d’une voiture qui a raté son virage à plus de 200, cassé le carter d’huile, et on espère que ça ne prendra pas feu ?
  • Nier l’écriture, avec f, c’est comme le chemin inverse : on traduit tout en images, mais avec le plus d’écriture possible. — Et alors c’est ça le bloc-paragraphe ? comme un retour au pictogramme, mais par la voie des chiffres et des lettres ?
  • Avec ou sans flash ? — Si tu ne sais pas, tu fais un GIF.
  • Moi c’était retour à quoi, acceptation de quoi, ça ? :

La porte ouverte, poignée droite à l’extérieur, bouton de porte à l’intérieur, les deux gris, la lumière rosée sur les panneaux, l’ombre derrière, le bidet, cuvette oblongue et basse sur pied, lunette baissée, abattant relevé, tout en blanc, les murs à carreaux blancs, le reflet de la lumière de la suspension au-dessus de l’ombre, coupée par un joint entre deux carreaux, le tuyau droit de l’arrivée d’eau, le tuyau d’eau en inox flexible du réservoir, au pied le petit balai brosse à manche chromé dans un pot rond blanc, des produits d’entretien, un bleu, un vert, un pschitt, la butée de porte blanche fixée sur la plinthe grise, le même gris beige que le lino, imitation bois patiné, il y a une table devant, une structure de métal blanc, quatre tiges pour un châssis à anses monté sur quatre pieds droits aux bouts recourbés, un plateau en verre transparent, trois rouleaux de papier toilette blanc, les petits motifs floraux, des esquisses, un petit vase à une dizaine de facettes, galbé, en verre transparent bleu, la vitre de la douche visible seulement avec le flash, et quelques traces.

  • (Ah… toutes ces années à entendre ça, le bloc-paragraphe, sans jamais l’avoir bien compris…)
  • Par quel mystère au détour d’un rond-point, à Libourne, on trouve un panneau indiquant la direction de Montendre, à une soixantaine de kilomètres, quand on passera par d’autres petites villes plus proches et plus importantes ?
  • Non, rien de la formation en elle-même, mais juste ceci : que la formatrice a dû garder le meilleur pour la fin en évoquant, après les troubles DYS, les spectres autistiques, avec l’exemple de cette femme, ingénieur et chef d’équipe, aux documents de travail irréprochables, aux relations humaines effroyables. Au fond, c’est comme si tout était inhumain en elle, dans ce qu’elle ne réalise pas chez les autres, par absence quasi totale d’empathie, et dans ce qu’elle réalise au travail, toujours proche de la perfection (elle, dirait que c’est parfait).
  • Dites trente-trois… toussez… allez rhabillez-vous !
  • La douche, avec l’eau un peu chaude, et le rideau qui flotte et doucement vient se coller, par l’appel d’air ascendant, à la peau.
  • La photo des toilettes, on trouvera que ce n’est pas très élégant, beaucoup moins que la cuisine, à l’autre bout de la chaîne alimentaire, mais c’est tout aussi important et tout aussi archétypal (archétypique ?). Mais c’est l’image qui gêne ou le mot ? Si je dis chiottes… Vous préférez vécés ? cabinets ? vespasiennes (mais c’est les toilettes publiques et masculines, les pissotières quoi, les tasses) ? latrines ? lieux d’aisance ? feuillées (même s’il s’agit d’abord d’une tranchée) ?
  • C’est assez étrange la scène d’un de ses films qu’Alain Cavalier intègre aussi, avec Alain Delon souffrant dans les toilettes d’un train (un extrait de L’Insoumis).
  • Et je me demande si les écrivains, les artistes peut-être en général (méfions-nous des généralisations ; d’ailleurs, puisque je se demande, ça ne concerne que moi au fond, non ?), ne fonctionnent pas de la même façon mais, à travers leur art, en fonction inverse, avec le plus d’empathie possible, et en dans la pleine conscience de son imperfection…
  • Le saviez-vous ? — Dans Microcosmos (et impossible de le savoir sans le livre du film), certains insectes sont dotés sur tout le corps de minuscules organes sensoriels, qu’on appelle sensilles, qui sont comme des poils, une soie très fine et extrêmement sensible aux contacts, aux vibrations, aux déplacements de l’air, aux flux de chaleur. Même le goût peut être sollicité chez les insectes volants butineurs, et certains papillons peuvent ainsi goûter le nectar des fleurs du bout des pattes avec une sensibilité mille fois plus importante que celle de notre langue.
Figure 2 – Lieu d’aisance – GIFperso à 1 image seconde

A propos de Will

Formateur dans une structure associative (en matière de savoirs de base), amateur de bien des choses en vrac (trop, comme tous les grands rêveurs), écrivailleur à mes heures perdues (la plupart dans le labyrinthe Tiers Livre), twitteur du dimanche sur un compte Facebook en berne (Will Book ne respecte pas toujours « les Standards de la communauté »), blogueur éphémère sur un site fantôme (willweb.unblog.fr, comme un vaisseau fantôme).

6 commentaires à propos de “#photofictions #01 | Lieu d’aisance et feuillées”

  1. Photofition… photofission ?… Cette semaine j’ai entendu parler des feux en Amazonie, de la hausse des prix de l’énergie, puis ensuite j’ai lu un article sur une étude menée par huit juristes pour tester la solidité de l’état de droit en France sous l’effet d’un choc autoritaire. Et puis j’ai lu ce texte, et j’ai pensé à Monsieur Bidochon chez les collapsologues. Et je me suis dit que c’était une idée. Photofiction, photofition, photofission…

    • Si je mets du temps à répondre, c’est que je ne sais quoi répondre à ce « photofission », tout en dérive, auquel je me suis réessayé dans le second texte (et c’est bien là la seule réponse que j’aie pu donner, pas sûr d’être à la hauteur cette fois). — Je me demande quand même si les lectures précédant le texte n’y sont pas pour quelque chose… — Merci

  2. Bonjour Will
    Voilà un beau texte fourni et nourri, dans lequel je me suis un peu perdu.
    Merci pour ces variations coq-à-l’âne et pour les lieux d’aisance !

  3. Comme j’aime te lire. Cette fois, tu m’as donné de vrais éclaircissements sur la consigne 1 que j’avais du mal à cerner. Tu me fais rire, me fais comprendre. Beaucoup d’idées superbes dans ton texte. Merci beaucoup.

    • Eh bien j’espère que cela va t’aider à te glisser dans l’atelier, car je ne t’ai pas vue parmi les auteurs (pour l’instant). — Merci Simone