On aime Jean Santeuil comme une suite d’images statiques, un peu vieillies, mais belles en soi parce qu’on les lit comme une chronique, pour narrateur qui ressemble tant à ce qu’on cherche à savoir de Proust lui-même, et quand bien même il y a tout autant entre l’auteur des lettres signées Marcel Proust et Jean Santeuil, qu’entre le même et le narrateur de la Recherche. On s’amuse de voir par anticipation toutes nos scènes si connues. On recompose : ainsi, quand, dans Beg-Meil non (...)