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Le voyage est un thème classique d’écriture. La mise en place d’un cycle Partir en voyage a d’abord été motivée par le souhait de proposer un thème a priori léger démarrant en période de confinement en visio. Nous voulions construire un cycle avec une idée de progression au fil des séances, explorer des styles différents en ayant de façon sous-jacente Continuer la lecturela fabrique | Léa P : « Partir en voyage »
Samedi 24 juillet – Cette sonate de Beethoven, il y a cent-une façons de la jouer ; on en choisit une, on en perd cent. Je ne la jouerai pas avant quarante ou cinquante ans. Il parle avec un accent, alterne le français et l’anglais, cite un concert qu’il a fait à Séoul. Je n’ose qu’un regard furtif derrière moi. Master Continuer la lecture#P6 Pas avant quarante ou cinquante ans
c’est dans la rangée derrière tu sais là où il y a des trucs qu’on aurait pu lire et puis tant que t’es pas obligé tu vois, oui le confinement, j’ai tout retrié, même fait un fichier te moque pas tu sais ressorti le bouquin mais pas lu y’en avait même plusieurs tu sais et pis v’la que j’en ai Continuer la lecture#P4 Sarraute, tu sais
radis rouge raphanus sativus RADIS rouge et blanc ravanet raifort herbe amère fanes de radis tomates cerise tomate de Berne cœur de bœuf tomate ananas tomatotopic trajet légumier pisum petits pois grimpants cucurbita pepo RADIS de 18 jours pour débutants pomme de terre rattes du touquet grenaille pomme reinette pomme d’or pêche de loup fascia leguminosa patte de loup pocre Continuer la lectureRadis
Au milieu de la pièce, un lit immense. Très haut, difficile d’y grimper. La couette a une légère odeur de vieux. Rien d’autre. Tous les autres meubles et les pots de confiture emportés par les allemands. J’ai cinq ans. Couverture caca d’oie de surplus de l’armée, lourde, rassurante, indestructible, se cacher pour lire. Le plaisir de recoudre les boutons de Continuer la lectureUne vie en trompe-l’oeil
Mollo, l’écriture, vas-y doucement. Pas vu la Seine depuis quatre-cent-soixante-dix-sept jours, trop loin. Retour brutal, risque de trop-plein. Cent mots, un tous les quatre jours. Se pencher sur Gullfoss, apprécier l’eau frémissante d’un thé en terrasse avec un livre, échanger des sourires sous un parapluie, traverser la mer, des rêves mouillés. Pourtant le Landion coulait, les alchémilles accueillaient la rosée, Continuer la lectureAlchémille