#histoire #04 | Quelques pourquoi en sus

Le café refroidit dans la tasse. Je ne l’ai pas bue. Pourquoi est-ce que je prépare du café chaque matin alors que la moitié du temps je le laisse refroidir sans y toucher ? Ma mère a appelé hier. Je n’ai pas décroché. Pourquoi est-ce que je fuis les voix de ceux qui m’aiment le plus ? L’enfant pleure dans le train. Continuer la lecture #histoire #04 | Quelques pourquoi en sus

#histoire #04 | pourquoi je trébuche

Parfois il se rappelle la rencontre. Je sais exactement pourquoi il se remémore la scène. Ce que je ne sais pas : pourquoi il n’en parle jamais. Pourquoi je trébuche souvent sur le souvenir mais lui non. Pourquoi il a balayé l’instant si vite. Pourquoi il ne remâche pas comme moi cette rencontre. Pourquoi j’y vois quelque chose de fantastique, Continuer la lecture #histoire #04 | pourquoi je trébuche

# BOOST 02 | # HISTOIRE #04 | 14 pourquoi en file indienne

1) Pourquoi y a-t-il toujours une peur tapie quelque part ? Une pensée furtive qui se libère parfois comme l’idée du monstre dans le placard de l’enfant. La crainte de lâcher prise, car la chute serait alors inévitable. 2) Pourquoi aller à cet évènement dont il sait qu’aucun des présents ne partage ses idées ? Pour quelles raisons se rendre en terre Continuer la lecture # BOOST 02 | # HISTOIRE #04 | 14 pourquoi en file indienne

#histoire #04 | Pourquois de témoins, purée de pourquois

Témoin 1 S’ils m’avaient écouté, on n’en serait pas là. Et maintenant, je  ne peux plus communiquer. Pourquoi les communications se sont-elles décalées à ce point ? Je vois bien qu’elle est presque prête à écouter, mais je suis maintenant prisonnier, je ne peux plus lui parler. J’espère qu’elle trouvera dans les archives, j’espère qu’elle trouvera dans ce qu’il reste. Continuer la lecture #histoire #04 | Pourquois de témoins, purée de pourquois

#histoire #04 | la Polonaise

Aujourd’hui seulement je me demande pourquoi on l’appelait la Polonaise. Sans  doute son nom était-il imprononçable. Je n’ai jamais entendu son nom. C’était la Polonaise. De référence à Chopin, il n’y en avait pas. La Polonaise, comme son voisin était le maçon. Voisins sans nom. Ont pris le nom du lieu, du métier, comme tant de tanneurs devenus Pélissier, de Continuer la lecture #histoire #04 | la Polonaise

#histoire#04 Inquiétudes

Pourquoi se lever ce matin, alors que tout est fondu en gris, que le brouillard écrase le vallon, que le froid transit les membres, que le soleil fait des promesses qu’il ne tiendra pas… Pourquoi faire des efforts, alors que cette journée grise ressemblera à celle d’hier, à celle de demain et peut-être même à celle d’après-demain, que penser plus Continuer la lecture #histoire#04 Inquiétudes

#histoire #04 | Pourquoi au pluriel

Pourquoi suis-je devenu Sonneur de cloches. Au Conseil Municipal ils ont tous votés pour moi. Ils le savent  pourtant que je n’habite pas en permanence dans ce village. Je suis Sonneur de cloches pourquoi. Que les cloches sonnent ou pas il y a ceux qui s’en moquent, ceux qui veulent les entendre à toute heure du jour, de la nuit et Continuer la lecture #histoire #04 | Pourquoi au pluriel

#histoire #04 | Couleur sepia 44 heures 55 minutes

Un bref coup d’oeil, mon regard se pose sur une photo format A4, enfermée dans son cadre d’origine en plâtre blanc, orné de motifs rococo, pourquoi sur cette photographie où deux hommes à peine sortis de l’enfance se tiennent par l’épaule, souriants, deux jeunes adultes en vacances, derrière eux un soleil blanc, nostalgique et mélancolique comme un appel, une suggestion, Continuer la lecture #histoire #04 | Couleur sepia 44 heures 55 minutes

#histoire #04 | Du bon usage des paroxysmes

Flash-back. Extirper d’un tiroir un carnet Moleskine noir format 9×14. Feuilleter rapidement pour retrouver l’année de celui-ci et laisser tous les autres enfermés dans l’obscurité et l’oubli. Ce qui y est écrit remonte à presque vingt ans.  Sur les trois premières pages je relie des notes sur une conférence d’un maître tibétain. Depuis, je me suis débarrassée de tous ses Continuer la lecture #histoire #04 | Du bon usage des paroxysmes