Chemin de fer

Une lumière, elle me pique, m’aveugle, dans l’obscurité glaciale, elle me noie de ses rayons. Elle pénètre dans le seul gouffre de mon corps resté ouvert ; c’est là qu’elle devient de plus en plus tranchante ; tout s’active autour, cavité comme un entrepôt où se déposent des choses, elles sont glaçantes et imperturbables, s’accrochent à ma chair, la tirent, la broient. Elles se déploient sur toutes les rangées de mes tissus, et s’achemine brutalement ; bombardant mes cellules de leurs obus en fonte.