COUCHER DE SOLEIL

La lumière du jour descend et entraîne avec elle le niveau de réalité. Tout s’estompe. L’angoisse se diffuse comme un voile dans les moindres recoins de l’être.



Souvent, le soir, l’angoisse se propage comme la lumière pâle du coucher de soleil s’étend dans le ciel, derniers rayons qui nouent le ventre, la respiration s’accélère, jambes flageolantes, parfois des douleurs à la tête, et surtout cette sensation d’irréalité et de perte. Etat entre deux, volonté absurde de retenir le jour, tentatives pour ne pas sombrer, pour résister à l’obscurité. Tout cela diffus dans le corps et l’espace mental, ce n’est pas très fort, juste un malaise, pas une angoisse insoutenable mais suffisante pour déstabiliser, pour que les repères s’estompent et que tout paraisse étrange. Tout cela disparaît plus tard, au coeur de la nuit rassurante.

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