La technique du pochoir

La surface. Dans le couloir immergé, trois corps. L’entrée s’ouvre sur la mer. L’entrée s’ouvrait sur la mer. La surface. Des reflets. Vacillements de lumière. Le blanc. Le bleu. Le contour noir des vagues. Sous la surface. Trente-cinq mètres. Un long couloir immergé. Trois corps. Plus de lumière. Une main négative. Pigments soufflés. Crachés contre la paroi. Bulles d’air invisibles remontant à la surface. Dans le noir. Noyée. Une main. Au Sud. Plus loin. Le lac. La forteresse. Où le jaune et l’ocre sont devenus bleu. Les casernes. Tout au fond. Au-dessus : le lac. Au-dessous. Les murs. Le temple. L’ondulation des algues. Le piétinement des soldats dans le silence de l’eau.

A propos de Marion T.

Après tout : et pourquoi pas ?

3 commentaires à propos de “La technique du pochoir”

  1. C’est intriguant. Cela m’intrigue. Je me demande où est-ce ? Eau douce et eau salée, ancien fort condamné sur la mer ? Mais le lac ? à suivre… merci.

    • La grotte de Cosquer à Marseille, trois nageurs y sont morts noyés. Par 35 m de fond aujourd’hui, elle était lorsqu’elle était fréquentée par quelques tagueurs paléolithiques à quelques kilomètres du rivage. Et la forteresse de Bouhen engloutie sous les eaux du lac Nasser suite à la construction du barrage d’Assouan.
      Et voilà, c’est tout de suite moins mystérieux!