Comme un pas de plus tu suis le sentier
Comme un pas de plus un autre pas
Comme un pas de plus un autre
Comme un pas un autre la ligne de flottaison ton équilibre
Comme un pas dans la foule de vues
Comme la peau tu visites
Comme le creux la roche les fissures
Eux en couvée dans la falaise
ailes ouvertes tes épaules ont soif
un lapin déguerpit
un lézard crisse soudain immobile
Comme il a fallu attendre que l’air avive se pouvait-il de marcher dans un écran
Comme le nom trouve découvre des simples
Comme un bord de côte son ressac
Comme on s’y retrouve
On marche
Comme si cela suffisait
Comme un corps presque un seul la côte sauvage en bandoulière
Comme un sac de voyage avec rien
Rien à bord
Avant de rentrer un bouquet fleurs des champs à la main
Les simples les aïeux pas loin soudain
On n’en parlera peu
j’en parle peu – mais juste un signe (en vrai ça ne suffit pas) mais quand même un signe
Si si cela suffit, signal reçu. Merci d’être passé lire, Piero.