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Annecy. Le lac.
Premier plan, tiers inférieur de la carte postale, plage de sable gris où évoluent douze silhouettes sombres certaines debout, l’une, bras dressé, prend un selfie, d’autres assises en limite de l’eau. Contre-jour, soleil en surplomb. Deuxième plan, un quart de l’image, le lac, eau verte, réfléchit le soleil à droite ; horizon de montagnes proches, traces de neige sur les sommets lointains. Moitié supérieure, ciel bleu illuminé.
Annecy. Imperial hôtel
Façade blanche, monumentale, symétrique, rectangle, longueur à l’horizontale. Classicisme début de siècle. Une centaine de fenêtres réparties sur six niveaux. Toiture noire métallique – zinc oxydé – plomb ? Incrustée de huit lucarnes type œil de bœuf. Entrée Palace surmontée d’une longue verrière – porte à tambour au bout d’une volée de sept marches en trois paliers. Quelques arbres maigrichons de part et d’autre.
Annecy. Rotonde est de l’Imperial hôtel
Une rotonde accolée flanque les deux côtés de l’hôtel. Un tiers de la hauteur, toit terrasse bordé d’une balustrade, hautes baies en plein cintre, paraissent noires dans le contre-jour , salle de restaurant, salon donnant sur le lac, salle de billard, fumoir ????? Perspective sur le flanc nord du bâtiment, à l’ombre, encorbellement du dernier étage, sous la toiture noire.
Il est arrivé par le train de nuit, son uniforme de sous-lieutenant est impeccable. Il erre dans la ville qu’il reconnaît petit à petit. Une lente dérive vers le lac. Il s’assoit sur un banc face au soleil. L’écho d’un accord de guitare électrique lui fait tourner la tête, alors il l’aperçoit – l’hôtel. Royal ? non, Impérial, blanc, massif, sa rotonde où l’on dansait le tango. Il s’appelle peut-être Patrick Modigliano…
MERCI pour le modèle (ou la confirmation que j’avais compris… ci parfaitement réalisé)