#40jours #25 | les faits sans les faits

De chaque coté de cette petite rue qui est la rue principale d’après la pancarte apposée au début de la rue juste au dessus d’un marchand de chaussure enfin d’après ce qu’il reste de l’enseigne c’était également un boucher. Dans cette rue principale. Des traces d’enseignes anciennes peintes peinture indélébiles passées sortes de charme de la trace du passé si on y regarde bien ça nous plait c’est joli. Des petits trottoirs très étroits. Ce n’est pas la priorité de la mairie, l’idée étant de rendre cette rue semi piétonne, facile à circuler tout en conservant. Le maitre mot de ce village, le charme de l’ancien à proximité de tout. Dans la rue principal certaines maisons comportent d’imposant escaliers en pierre permettant d’accéder à la cuisine. Dans le temps les bêtes étaient en bas. C’était l’ancêtre du chauffage au sol. En été des roses trémières intempestives jaillissent des trottoirs, dans la rue principale on se croirait sur une ile de l’atlantique. Les maisons sont bâties avec ces petites fenêtres rectangulaires ornées de deux rideaux un peu blanc chacun retenu par un joli ruban de manière à former une légère ouverture comme une raie au milieu d’une coiffure de quelqu’un se faisant des tresses par exemple mais on peut également avoir une raie au milieu de sa tête et porter une queue de cheval. Ici et là des petits portails ajourés, relevant presque de la ferronnerie d’art et par dessus lesquels tout un chacun peut jeter un coup d’oeil sur le jardinet réalisé ou laisser en jachère par le propriétaire ou par le locataire. Tout le monde n’est pas propriétaire ici. Ça commence. Après.

A propos de Lea Toto

je m'appelle Léa Toto. je travaille dans et pour un théâtre depuis 1997. J'ai animé un atelier théâtre/écriture qui avait été mis en place par François Bon et le metteur en scène Gilles bouillon de 1997 à 2017. Ma base a été le livre Tous les mots sont adultes de François Bon.

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