#40jours #08 | lacune impardonnable.

Je n’ai jamais pris le métro, je n’ai jamais été dans de grandes villes non plus, alors c’est logique. Mais je viens d’apprendre sur G. street view qu’on a un « métro léger » à Saint-Etienne. Alors j’ai pris souvent le métro léger. Je suis née à Sainté mais n’en connais presque rien à part un circuit à pied quotidien de Badouillère à La place saint-Roch et puis quelques autres lieux quand même. J’en suis partie à vingt ans et ça ne m’intéressais pas du tout. Mais quand je vois ma voisine arrivée depuis peu de Marseille, en deux mois elle sait déjà s’il faut prendre le M6, le T1 ou le T2 ou les lignes de 1,2, juqu’à 35, J’y suis allée voir.

Je gare la voiture à Solaure, je trouve souvent une place libre dans une rue adjacente, et descend à pied vers le rond-point très dégagé, le tram vient d’y arriver, j’attendrai le suivant. Un banc est juste là au bord de l’allée de sable, trois bouleaux font de l’ombre. ce rond-point est assez grand et en exagérant on dirait L’Etoile à Paris : Huit rues assez larges, oui ce n’est pas douze non plus, et tout le tour, le tabac presse vapotage, la boulangerie de Sam, une pharmacie, l’Eglise, un petit bout d’hôpital, juste le pavillon 52, annexe de celui de Bellevue, une école, médiathèque vivant ce coin.

Je file, non, le tram puis le bus filent jusqu’au « Pont de l’âne » qui surplombe l’un des tronçons N°780 000 de la plus ancienne voie ferrée de France, à Monthieu, c’est une entrée de ville et de ce rond point, la vue est large sur une zone d’entreprises, d’habitation et de nombreux commerces, Optical Center, Picard, Burger King et le Supermarché Casino descendant d’une petite épicerie créée par monsieur Geoffroy Guichard, oui, le nom donné au mythique stade des verts de Saint-Etienne. Je n’oublie pas la vue directe sur les trois tours de dix-huit étages un peu plus loin je connaissais les habitants du onzième de la tour A. Un peu après, un grand lotissement aux rues Brassens, Brel…et Germaine Sablon

Je suis tout près de Montreynaud, et je pense à quelqu’un que je connais un peu , sur You Tube et Facebook, et que je voulais rencontrer, mais je vieillis. Et en cherchant je tombe sur une vidéo de Guillaume Cingal, il fait le tour d’un rond-point vers Montreynaud, « En clin d’oeil à Hervé Lloire. » il dit qu’il marche sur un rond-point gigantesque, les voitures tout le temps, il marche au milieu du rond-point, puis sur le trottoir qui le borde, alors il marche dans le vacarme des voitures qui passent trop vite il s’adosse à un arbre et filme les voitures, compte les secondes où on ne voit pas de voitures, il remonte le deuxième mamelon du rond-point en continuant à embouer ses chaussures, ce carrefour entre quatre rues très passantes, dangereux bruyant, flux permanent des voitures, scooters, camionnettes, voitures, avenue Boulevard de la ville, la cleptomanie suburbaine dans toute sa splendeur.

Le quatrième, je voulais, et c’est Tarentaize, me tient à coeur pour la médiathèque centrale qui recouvre six bibliothèques de la ville en réseau, Beaulieu, Carnot, La Cotonne, Solaure, Terrenoire et Tréfilerie, pour la gare du Clapier. Et j’y retrouve les traces de Hervé Lloire, et du journal à plusieurs « Le beau Perroquet Brun ». Et je me suis perdue longtemps avec délice dans « Elon Wusk et Twitter vs Mastodon » et la recherche des chaines d’Hervé que je ne retrouve plus perdue si longtemps que…pas de quatrième.

4 commentaires à propos de “#40jours #08 | lacune impardonnable.”

  1. Chouette, les noms de lieux comme dans les romans américains
    je me suis souvent dit qu’on ne pouvait pas écrire comme eux tout à fait à cause de ça, parce que Montluçon, ça n’a pas grand chose à voir avec Brooklin dans l’imaginaire, mais là ça me prouve que si on peut tout à fait donc je lève un pouce !

  2. merci Patrick de votre commentaire. Et c’est que Saint-Etienne , c’est bien, la bibliothécaire dit que c’est un petit Berlin, tellement il y a d’association de toutes sortes, et de lieux de ville où se passent des choses très chouettes. Merci encore.

  3. Je vous remercie, Solange. Et oui, vous êtes de par là, et je ne vous connais pas bien. Vous prenez le temps de lire les autres, c’est vrai que c’est bien. Mais cette fois, j’ai du mal à suivre. Pourtant je voulais suivre le rythme. Vous en êtes à la 15, j’irai vous lire. Merci encore.