#été2023 #00 | Du roman.

#00 Prologue.
Presque cinq cent pages, ce roman commence par une fin longue difficile, revient au sujet premier, détaille, explique et puis revient, des aller-retour graves et parfois drôles. Ce livre, je l’ai pris à cause de son titre, à une période où j’en ai éprouvé un désir extrême. Elle avait des mots si justes, aucun apitoiement, Ces longues cinq cent pages, j’aurai voulu qu’elles durent encore. Des extraits de courriers envoyés, reçus, des échanges de mails, quatre lignes d’un poème, des mots si précis pour parler de la vie de tous les jours autant que des moments extrêmes, je le lisais le matin au petit-déjeuner, à toute heure comme si j’avais tout près de moi une amie, une copine. Je n’ai pas eu de désir de le relire, il était en moi, Ha! si, dans le dernier chapitre,  plusieurs fois pour être sûre que j’avais bien compris. Elle parlait d’elle et elle me parlait de moi. Au fil du livre et de plus en plus fort, elle me donnait la certitude que j’y avais droit, et que je pouvais.

10 commentaires à propos de “#été2023 #00 | Du roman.”

    • Votre commentaire est vraiment sympa (On peut se tutoyer si vous voulez ?)
      Merci Anne.

    • Merci Nolwenn. C’est un beau commentaire, je vous en remercie ( Ou je t’en remercie, je veux bien…)

  1. Simone, les émotions de ce livre désiré nous parlent aussi, on est joyeuse de la joie qu’il donne à la narratrice, de la liberté qu’il offre et qu’elle saisit, on a envie de suite,
    Que l’été te soit beau,
    Cat

    • Merci Cat, je sais que tu es en Belgique, je voulais te remercier de me lire. On dirait que tu ne dors jamais, c’est impressionnant tout ce que tu fais. C’est très porteur aussi, je t’en remercie.

  2. De tous les livres que j’ai vu passer dans ce prologue, c’est celui que j’aimerais lire, à l’aveugle : je n’ai aucune idée de ce qu’il est. Mais la précision de ta descriptions et l’élan qui l’accompagne donne faim.

    • « Précision et élan » c’est chouette Emmanuelle et tu m’en as donné de l’élan. Merci beaucoup de ce commentaire.
      je viens de voir ton prologue ce 10 juin, vais le lire. Passe un bon WE.

  3. «que j’y avais droit et que je pouvais »  «  elle parlait d’elle et elle parlait de moi » et l’on est plus seule. Merci Simone de dire si bien cette rencontre