Autobiographies #11 & Other stories

[écrit d’abord en anglais puis traduit en français en utilisant le logiciel DeepL. Version anglaise en-dessous]

Des corps lisses, froids, sans défense, des statues sans visage. Ils ont oublié de vous donner des cheveux, de vous donner un sourire, de vous donner des dents, ils ont oublié de vous donner le goût, de vous donner la vue. Des corps froids, lisses, sans cheveux. Sans âme. Des corps qui ne saignent jamais et ne font jamais mal. Ils ont oublié de vous couvrir. Des corps sans pudeur, translucides. Vous les absorbez pendant quelques secondes, leurs chapeaux épais, leurs foulards indomptés. Leur allure, leurs gestes, leurs longs manteaux. Leurs images, immobiles. Vous aspirez au pouls sous leur peau. Ils aspirent à un intérieur chaud. Des jambes nues, étirées, allongées sur un canapé. Un verre de vin sur une table basse. Un foulard éparpillé sur une chaise, immatériel. La fenêtre se dissout. Verre brisé, éclaté.

Scattered shards of micro-reflections, one December evening, Oxford Street.

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

& Other stories

Smooth, cold, defenceless bodies, faceless statues. They forgot to give you hair, to give you smile, to give you teeth, they forgot to give you taste, to give you sight. Cold, smooth, hairless bodies. Hourless. Bodies that never bleed or hurt. They forgot to cover you. Shameless bodies, translucent. You absorb them for a few seconds, their thick hats, their untamed scarves. Their pace, their moves, their long coats. Their images, remaining still. You yearn for the pulse underneath their skin. They yearn for a warm interior. Bare, stretched legs lying on a sofa. A glass of wine on a coffee table. Scarf strewn away on a chair, immaterial. The window dissolves. Broken, shattered glass.

Éclats dispersés de micro-reflets, un soir de décembre, Oxford Street.

A propos de Elise Hugueny-Léger

Pratique l’écriture et les ateliers en français, avec des participant.es anglophones, depuis la côte est de l'Ecosse. Première participation aux ateliers FB... l'impression de se jeter à l'eau: vivifiant!