Peupliers trembles

C’est l’été à Paris. Le soir, la séance de dix heures à minuit. Toute la journée sur la thèse à travailler, et tu sors à la nuit qui descend. Et le ciel bascule lentement sur sa roue à mesure que tu t’enfonces dans les rues noires de Saint-André des Arts. A la sortie, tu émerges lentement du stroboscope en noir et blanc.

Tu longes la Seine, le fleuve et la Cité. Les bateaux glissent, tous projecteurs braqués. Et Notre-Dame doucement modulée. Les peupliers tremblent et les feuilles argentées. Après tu rentres en plongée dans le métro sous l’eau de la Cité. Et la fatigue écarquillée dans les néons dans le vacarme des wagons.

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