#40 jours #19 | Samuel m’a tuer

Aussi bizarre que cela puisse paraître, il est envisageable que l’on puisse se jeter sous les roues d’un train imaginaire. Histoire de ne pas rester bêtement sur le quai. Cela ne dérange personne, n’implique personne, ne retarde personne. Ce train n’existe pas. Il n’avait aucun passager. Il allait nulle part. Je l’attendais pour rien.

Codicille : La fragilité, les déficiences de mon traitement des exercices #19 et #18 ne sont pas dues aux symptômes du dernier variant d’un virus très actif chez les plus de 60 ans. Je sais par contre que j’ai le plus grand mal à me remettre des lectures et relectures du texte de Samuel Beckett accompagnant l’exercice #19. Symptomatique, on dit les médecins.

A propos de Ugo Pandolfi

Journalist and writer based in the island of Corsica (France) 42°45' N 9°27' E. Voir son blog : scriptor.

3 commentaires à propos de “#40 jours #19 | Samuel m’a tuer”

  1. Samuel Gravelettre c’est peut-être le nom du meurtrier ? J’aime beaucoup les histoires fantômes