consume

il y avait sur cette photo un cendrier sur le rebord en équilibre une cigarette se consume sur cette photo en équilibre la rue le cendrier sur le rebord en équilibre en dessous la rue de Santiago où il vécut un an durant avec en bas le distributeur de préservatifs et les argentines qu’il imaginait dans son lit mais elles ne pensaient à lui qu’avec façon poèmes qu’elles offraient sous son balcon à lui en équilibre et s’asseyaient dans amphithéâtre moderne ou bien désuet ça dépendait des équilibres il regardait en écoutant écoutait en regardant un homme assis une femme la fenêtre motivée mettant l’accent sur la force des proses la puissance des vers le dernier mot allant au ver l’horizon absorbait le feuillage le professeur transmettait la sensibilité de la Grèce la femme assise prônait la marche l’homme analysait le spleen le poète cheminait la canicule et l’employé bangladais passeport confisqué arrosait le bananier le compound à Doha cette horreur où il vécut deux mois durant il le voyait par la fenêtre tandis que lui par le bouquet suivait cette année-là les exploits de Paul-Henri Mathieu et pensa c’est drôle on dit lucarne aussi pour téléviseur le mot n’est plus guère usité il pensa à ça et monta se masturber éviter l’employé la climatisation était puissante la cigarette fut subséquente

A propos de Mateo London

J'aime lire, marcher, me promener à vélo. J'aime raconter des histoires. J'aime les contes orientaux. J'aime la philosophie. J'aime un peu la poésie sonore. J'aime travailler. J'aime apprendre. Il y a aussi plein de choses que je n'aime pas. http://mateolondon.wixsite.com/mateolondon