drôle de ballade

Forme jaune, ronde, lune grosse, cavités, angles dessinés et émotions, pleurs du soleil, soleil noir, sans visage, invisible, chaleur sur la neige, sur le bateau, reflets sur les vagues, brillantes, contrastes vibrants, dansants. Rayons lignes droites fines et nettes sous un nuage, ligne oblique du rayon, laser, percer le nuage, violence du rayon, dard, soleil resplendissant, royal, monarchique, majestueux, puissance pleine, lion du ciel qui rugit, mais noir, abeille, couleurs jaune et noir, oui et non, plein et vide, magnifique et horrible, alternance comme une zébrure, téléviseur qui saute, électricité de l’orage, illumination et destruction, foudroiement. Quelqu’un derrière, vide devant, pas de visage, aveugle, invisible, obscurité, silence, finesse de la réalité en même temps que mort et protection des forêts, refuge dans la forêt. Course poursuite dans le trou humide, colorée, ombrée. Fonte des glaces, fonte des arbres, fonte des herbes, fonte des humains-liqueur solaire, miel solaire, sucre, masse visqueuse, miroirs légers non coupants, petits reflets. Nage dans la 4D, dans l’autre univers, dans l’au delà, solitude ailée, plus de respiration, mouvements légers et amples comme ralentis mous mais doux, squelettiques, danse sans spectateurs, coeurs en morceaux. Images dorées. Je dors? Le ciel est mon lointain voisin; je créé la terre avec mes rayons plongeants; cascade électrique.

A propos de Emmanuel Courtieu

amateur de cinéma d'abord, théâtre ensuite de danse, de littérature de tout temps.

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