#gestes&usages #02 | l’enfant penchée

A propos de Catherine Serre

CATHERINE SERRE – écrit depuis longtemps et n'importe où, des mots au son et à la vidéo, une langue rythmée et imprégnée du sonore, tentative de vivre dans ce monde désarticulé, elle publie régulièrement en revue papier et web, les lit et les remercie d'exister, réalise des poèmactions aussi souvent que nécessaire, des expoèmes alliant art visuel et mots, pour Fiestival Maelström, lance Entremet, chronique vidéo pour Faim ! festival de poésie en ligne. BLog : (en recreation - de retour en janvier ) Youtube : https://www.youtube.com/channel/UCZe5OM9jhVEKLYJd4cQqbxQ

10 commentaires à propos de “#gestes&usages #02 | l’enfant penchée”

    • Merci Gilda, du passage et du retour, j’essaie dans ces textes revisités d’enfance de trouver une langue vivante qui dédramatise les choses complexes, et je suis contente que tu y lises de la tendresse, oui vraiment,

  1. Magnifique Catherine. C’est dense, ça danse, et quand ça se penche, ça s’enroule, ça fait spirale, ça se résout, ça repart, rebondit. C’est le corps d’enfance d’une petite fille je reconnais tellement de choses. Et cette voix, que j’imagine celle de la mère, ou de la grand mère, cette voix qui s’abat, qui la bat, prompte à vouloir contrôler le moindre signe de détente, de laisser-aller, comme s’il fallait toujours être aux aguets, comme si…

    • Merci de la lecture, ça me touche que l’énergie emporte le morceau ! J’écris sans savoir comment ça va aller, je pense que l’extension du texte de 3000 à 6000 signes sans ajouter de « situation » a apporté beaucoup, on avait expérimenté cette façon, l’avais tu faites ? François Bon doit savoir exactement où c’est dans le labyrinthe !

      • De 3000 à 6000 signes…. je comprends qu’il s’agit de la consigne, que je n’ai pas lue… Pris du retard, depuis la fin d’Enfances, ça m’embête beaucoup… Peut-être que je vais laisser passer ce cycle… Eu du boulot, de gros ennuis, et voilà…
        Mais, j’essaierai au moins d’écouter les consignes…
        Je suis lente. Les propositions de François Bon me bousculent, je ne peux jamais répondre de façon immédiate. Je ne sais pas encore très bien comment m’organiser…

    • C’est en augmentant le texte que j’ai appuyé finalement sur cet aspect, après la litanie des filles des contes coupées en morceau l’image des bottes m’est revenue, la course de la fin en découle. A l’époque ces constructions me passait totalement au dessus la tête même bien redressée, ici j’en ai joué ! Merci Danièle, du passage et du retour.

  2. Bonjour Catherine !
    ça fait du bien de prendre le temps de lire un texte comme celui-ci où, avec fluidité, sont glissées et des références aux contes pour enfants et des références aux rituels que les enfants mettent en place pour éclairer leur chemin.
    Merci

  3. « Un ensemble qu’on appelle une petite fille, » ça commence très fort, et les contes cruels comme autant d’injonctions… Connais-tu la BD « L’enfant penchée » de Schuyten et Peters ? Cela n’a pas grand chose à voir, mais ça m’y a fait penser.

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