il elle

Il voit une pharmacie à travers laquelle quelques rues sombres heurtées de faisceaux lumineux dans lesquels se situent des petites lueurs la pluie qui vient trancher sur les pierres goudron quelques lueurs glacées verglacées perclues dans un air humide et embrumé des petites perles de vapeur et de petites taches de rousseur autour d’un halo de lumière embrasser l’air qui vient chaud avec une odeur de rue tranquille d’où sort une odeur de pain frais et de seigle  de cette chambre une histoire de poussière et de draps frais bien repliés sur les coins au carré l’édredon rouge et ouvert crénelé aération dans cette cage boisée sur la rue en voyage il regarde ce lac bleu et gris au loin d’où vont remonter ses cousins pour une balade glacée verglacée un peu sauvage et parfois très organisée comme une veille orangée d’où partiraient les âmes endormies de ce village noyé derrière cette porte vitrée une discussion qui vient mordre et conjurer une recontre avec cette dame qui vient seule et qu’il vient de rencontrer à travers ses espaces blancs et sa douce clairvoyance qu’elle lui dit qu’on ne peut être et avoir été.