Sur ce qui s’irise

Sur ce qui s’irise La ductilité de sa peau le rythme de l’eau toute la couleur de ses yeux sans image Comment suivre le trop qui tangue le tambour là-bas son ventre comme une frise Vivre au balancement des courants sans visage des courants profonds des légers tremblements Dire les éboulis ce qui se trame sous Entendre les ronds d’eau élytres d’eau des bras armés de suc se mettre à l’écoute Coraux de frôlements Peau qui se décline Ablutions se déclivant Eau des baptêmes rassemblés-séparés compagnons des nuits sans sommeil Eau qui se ravine se ravive souffle ténu d’une proie tapie mais alors Le retour des ramées d’un matin non désiré venant briser l’iris Dilatation soudaine nuées de pupilles Ondes vers les rives Lèvres centrifuges la perte en testament Et la frôler des nuits durant

A propos de Nathanaël

Lapidaire (provisoirement) : étudiante en Lettres et Etudes théâtrales (pour le statut, c'est fait) ; a du mal à s'arracher à Rennes malgré ses études désormais sur Lyon (terres d'élection, fait) ; désir (profond) de retrouver une pratique régulière et rigoureuse de l'écriture après trois années d'obstacles.

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