A propos de Jacques de Turenne

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autobiographies #06 | by night

constatant que le jour s’amenuise, au gris uni du ciel par exemple, mélangé à celui de la route, une départementale sans doute, parce qu’étroite, tandis que presque sous les pieds court le trait du fossé collé à sa bosse d’herbe, (peut-être aussi une sorte de butte fait gros dos noir en sortie de village – le nom est oublié, c’est Continuer la lectureautobiographies #06 | by night

#L13. 3 fois sur le métier…

Codicille : c’est une reprise de la 1, elle-même un rapprochement de trois rubriques de la #L7, qui elle-même se voulait travail réflexif et prospectif sur les écrits en cours… C’est un peu comme la boucle d’oreille de la vache qui rit… De plus je ne sais absolument pas comment ça pourrait s’intégrer au pdf quelque peu à l’abandon d’ailleurs tant Continuer la lecture#L13. 3 fois sur le métier…

autobiographies #03 | d’arbres sans fin

            il y a le freluquet d’en haut. petit chêne ne s’est jamais résolu à grandir. s’est arrêté un peu plus haut qu’une taille d’homme ou bien c’est la lame du souvenir. Toujours les feuilles sont rares maladives et rousses ça se voit d’autant à contre-jour du bleu, tordu entre bleu et vert plutôt, le trait noir du tronc malingre Continuer la lectureautobiographies #03 | d’arbres sans fin

#L12 | Une phrase

Trous et intrus de mémoire… Phrase n° 23 de la # L7, phrase programme ou titre, rappel, post-it, penser à… phrase qui annonce le péril de l’oubli, les excès du faux et ses détournements, met en garde, s’affirme comme précaution, type antisèche des examens d’avant. (Les équipements actuels ont très certainement modifié la façon des antisèches ou bien ?) Trous et Continuer la lecture#L12 | Une phrase

#L11. Nouvelle vie

…. le jour que je m’ai réveillé trouble non pas que je m’en suis aperçu immédiatement mais que c’était d’abord comme flotter doucement à bord d’une indécision (avec l’étrange d’être saisi sans savoir nommer de quoi – on dirait c’est comme les enfants aux lèvres bleues qui ne ressentent pas avant rentre vite !- dépêche-toi, mets ton manteau, il pleut, il Continuer la lecture#L11. Nouvelle vie

#Hors Série 2. Le miroir (de la salle de bain.)

Celui-là est grand, cerné d’un large cadre en bois foncé et patiné ; contient sans peine un demi-adulte et son environnement proche, depuis le plafond en passant par le sommet du crâne puis jusqu’à la taille, il ne conviendrait donc pas à une salle de bain de proportion trop modeste, s’y sentirait à l’étroit, détonnerait d’importance déplacée ou vérolerait le mur Continuer la lecture#Hors Série 2. Le miroir (de la salle de bain.)

#.L9. Extraits…

Bureau : Bureau est un mot polysémique. Un objet. Une sorte de table. Munie éventuellement de tiroirs, d’orifices pour cables divers, de séparations éventuelles dans les call-center. Occupée fréquemment de claviers, souris, écrans, téléphones. Le must de la modernité décidé pour les subalternes : le bureau anonyme, polyviolant et rotatif aléatoire. (Premier arrivé…) Le bureau, plus ou moins grand selon la position Continuer la lecture#.L9. Extraits…

#.L8. ininterrompu

… ce matin ce matin qu’elle est venue, c’est tout juste l’été je crois alors c’est l’ivresse rouge, les chants d’oiseaux devenus fous à effacer la nuit ; c’est après l’usure longue de l’obscurité son poing entre mes omoplates, ses serres au bas de mon dos, alors c’est la fatigue brute, sourde, tassée jusque dans tous les recoins du corps alors Continuer la lecture#.L8. ininterrompu

#P7 là-bas

La porte en bois ouvre sur la grosse pierre de seuil, large et lisse d’usure. En face, à quatre pas, le jardin potager et son grillage. Le sentier étroit, sur la gauche, caresse le flanc du jardin en longeant le muret de pierres sèches. Blanches avec leurs fines barbes de mousses foncées et les taches de lichen jaune clair, petits Continuer la lecture#P7 là-bas

#L6 Innommable

14h.53 quand la ville ne brasse plus ses tableaux familiers, ses collectes de figurants, les enjoués comme les desséchés, les solitaires et les grégaires, quand elle s’est déshabituée de ses vagues de couleurs mobiles, quand elle est comme lavée de ses nappes d’odeurs, quand elle a expurgé les gestes stéréotypés – quand elle ne sait plus jouer à l’effeuilleuse blasée Continuer la lecture#L6 Innommable