autobiographies #11 | segments bifides

Demest la girba deth hromatge esparricath al long de l’escalassa, que s’es facha berra coma cap davath de mandra damb resson e resson.

Au milieu des gros morceaux mal digérés dans le carrelage de l’escalier, elle tente l’élégance d’un museau feutré prolongé de froufrous.

Going towards the little declining path to the sport field, open. The yard is closed by so huge walls. Like a bike racing ring. Going through the wall. The teacher has switched off the ceiling light and is enlightening first lesson slides. Vibes coming all around and inside her too but she keeps her own style, like a raising volute.

Elle avance vers la petite pente vers le terrain de sport, dégagé. La cour, elle est enfermée entre des grands murs. Comme un vélodrome. Elle plonge à l’intérieur. La maîtresse a éteint la lumière du plafond et projette les diapositives de la première leçon. Cela vibre de partout et elle aussi mais selon son propre mode, celui d’une volute qui s’élève.

Дума народов цветов и пчёл – здесь…

l’assemblée des peuples de fleurs et d’abeilles est réunie. Il faut s’y tenir en posture active, prêt à célébrer l’avènement du sucre. Elle, a l’arc du sourire, prête à accepter le grand pourrissement aussi.

Kamariŋolu ala buŋ be doomandiŋ ― bari kañanantale ― feŋ ya siti julado ― daadiŋ kiliŋ, bari feŋ meŋ saa yemuno i ba juubeela bumbala ― a si ke no, joo loriŋ dron lemu, i kana fo aniŋ jiiba yemuno

la case des jeunes hommes célibataires ― carrée, par trop petite ―le ciment brut aux murs ― une seule petite fenêtre, le serpentement d’une ceinture quand même marqué au mur ― ça ne fait pas de vagues, ça ne fait pas penser à la mer…

Fi mom amna ki, mungë doze, mungë nan, wey larule. Xolal, fi mom, amna niari moi ki aleba la dëk ak bene kotondo ki mom, ki mom doze…

Là aussi, il y a eu à écorcer, là aussi il y a le potentiel de grands remuements au coeur des bouillies épaisses. Là se dessine le signe de la ligature, avec deux bois et un fil de coton…