autobiographies #12 | parcours insolite

Une lettre terrible de ma mère, un je t’aime sur une carte postale, des galets ronds dans un vase transparent, une petite statue de Boudha, un vieux Polaroïd, une boule de noël cassée, des morceaux de puzzle non faits, un encens à moitié consumé, un sac à chien, des piles usagées, une petite lampe torche sans piles, un tournevis pas rangé, un jeu rond de billes à mettre dans un trou, un portable cassé, une clé USB, un paquets de masques noirs, un gel hydraulique, des carnets d’écritures crayonnés, une fleur fanée, une bougie éteinte, un stylo mâchonné, un calendrier périmé, une clé violette, un ruban rouge, une statue de Shiva, un briquet usagé, pièces de monnaies, un joli sac de papier à thé, un brin de poussière, une affiche enroulée, du papier cadeau transparent, une bille verte opale, une petite plante verte, une tasse orange, un porte-monnaie noir, un casse tête chinois en métal, un pot empli de pièces jaunes, un marteau, des graines pour oiseaux, une cigarette électronique, un chargeur apple, un numéro de téléphone sur un morceau de papier, un papyrus, un Thermos de Frida Kahlo, une cassette des Doors, un taille crayon vert, un petit cadre en bois vide, un gant rouge en cuir, une enveloppe à ne pas ouvrir avant ma mort, un ticket de métro, une place pour Fauves, un bonbon au chocolat, un bonhomme de terre cuite, une fleur de Bach, une serviette de papier froissée, des post-it roses….

A propos de Clarence Massiani

J'entre au théâtre dès l'adolescence afin de me donner la parole et dire celle des autres. Je m'aventure au cinéma et à la télévision puis explore l'art de la narration et du collectage de la parole- Depuis 25 ans, je donne corps et voix à tous ces mots à travers des performances, spectacles et écritures littéraires. Publie dans la revue Nectart N°11 en juin 2020 : "l'art de collecter la parole et de rendre visible les invisibles" voir : Cairn, Nectart et son site clarencemassiani.com.

Un commentaire à propos de “autobiographies #12 | parcours insolite”

  1. … il semble tellement « moderne » ce « cafouche », il fait du bien – cependant cafouche quand même avec des temps très fort…