enfances #03 | obéir, ou pas.

Du 17/11/2023 au 20/11/2023

I)To beat

Old English beatan « inflict blows on, strike repeatedly, thrash » (class VII strong verb; past tense beot, past participle beaten), from Proto-Germanic *bautan (source also of Old Norse bauta, Old High German bozan « to beat »), from PIE root *bhau- « to strike. »

Past tense form beat is from c. 1500, probably not from Old English but a shortening of Middle English beted. Of the heart, c. 1200, from notion of it striking against the breast.

https://www.etymonline.com/search?q=beat

Battue. A l’intérieur de la maison, cependant que les murs ont tendance à disparaître à ces moments-là.

Là d’où les temps et les espaces s’effacent en s’embrasant dans le feu glaçant du néant.

Battue, sans drame. A la seconde, plus rien ou tout, vertiges des chutes sans fin, chairs entremêlées, vagues de puissances, chut, les corps prennent empreintes.

Et il n’est que dix heures, il y a donc encore beaucoup de nuits pour continuer à se battre—grognant, hurlant parfois, se taisant—parmi ces langages brisés et ces mots gris dans la feuille coupés de falaises qui résistent aux tempêtes, pourvues qu’elles soient nommées et limitées dans une langue.

Nécessairement, une route naîtra.

Il y aura bien une grange en ruines, d’où partira bien une piste.

L’appellerai-je ? Non, pas encore.

I-I) Obey

c. 1300, obeien, « carry out the commands of (someone); submit to (a command, rule, etc.); be ruled by, » from Old French obeir « obey, be obedient, do one’s duty » (12c.), from Latin obedire, oboedire « obey, be subject, serve; pay attention to, give ear, » literally « listen to, » from ob « to » (see ob-) + audire « listen, hear » (from PIE root *au- « to perceive »). Same sense development is in hiersumnian, the Old English word for the same thing. Related: Obeyed; obeying.

https://www.etymonline.com/search?q=obey

Fbon : Mais observer surtout comment cette première séquence, en se récrivant, passe de la première à la troisième personne.

A-battu-e-ent-s-etc, pourtant. Très bas, plus bas que le centre de la Terre lui-même, elle sait enfin une seule chose : elle n’aura plus qu’à obéir. Toujours, partout, il n’y aura plus que cela. Elle apprendra tout, pourvu qu’elle obéisse. A chaque inspiration, à chaque battement de paupière, et dire que cela la rassure ne veut rien dire. C’est bien au-delà. C’est au cœur du néant.

Chaque mot, maintenant, quelque chose de clos, une surface mate sans rien qui bille, une pierre. En les cassant peut être ?

Elle se fabriquera les outils pour les casser un à un. Dans le désordre.  Dans le désastre. Dans le néant. Puisqu’elle y est née. Et qu’il n’y a finalement que là qu’elle se sente chez el/le/lent/s/etc.

I-I-I)     COMPRENDRE, verbe trans.

Étymol. et Hist. 1. Ca 1120 « saisir, prendre » (Psautier d’Oxford, éd. Fr. Michel, 58, 13 : e seient cumpris en la lur superbe [et comprehendantur in superbia sua]) − 1604 ds Gdf.; 2. fin xiie-début xiiies. « concevoir, saisir par l’intelligence » (S. Gregoire, Sermo de Sapientia, éd. Foerster, 286, 3), rare av. le xves. (ca 1450 Mistère Viel Testament, éd. J. de Rothschild, t. 1, p. 210); 3. fin xiies. « inclure, contenir en soi, englober » (Clemence Barking, Vie Ste Catherine, 1164 ds T.-L.). Empr. au lat. class. compre(he)ndere (composé de cum « avec » et prehendere « prendre, saisir ») littéralement « saisir ensemble, embrasser quelque chose, entourer quelque chose » d’où « saisir par l’intelligence, embrasser par la pensée ».

https://cnrtl.fr/etymologie/comprendre

Ou pas.

A propos de Alexia

Chercheuse par diplôme (Master 2, 2018) en littérature anglaise du 20ème siècle à Tours, indépendante car pas rattachée à une université pour l'heure, je fais des mousses au chocolat, des îles flottantes, du pain perdu caramel, des meringues, des crèmes brûlées...un jour, j'arriverais au niveau de la tarte au citron de Blanche!!! je l'aurais un jour!!! je l'aurais!!! En attendant, j'épluche aussi des pommes...