#L4 des cailloux semés le long du chemin

Des Club des cinq (Enid Blyton) : l’odeur de l’aventure qui se confond avec celle des pages jaunies

Des Aventures de Tintin (Hergé): le plaisir de lire et relire un livre et de pouvoir voyager depuis son lit

De L’Enfant de sable (Tahar Ben Jelloun) : le trouble que peuvent susciter les mots, déposés comme des bandelettes à soulever délicatement, une par une

D’Étoile errante (Le Clézio) ; de L’Étranger (Camus), du Marin de Gibraltar (Duras) : des mots qui brûlent comme le soleil d’été

De L’Amant (Duras) : un frémissement, celui des désirs illicites

De Madame Bovary (Flaubert) : savoir qu’on peut ne pas se lasser de l’ennui

Des livres d’Annie Ernaux : l’exigence de vérité, le regard perçant sur soi et le monde, le refus de se compromettre

D’Éluard : des titres évanescents – donner à voir ; l’amour la poésie ; les yeux fertiles

De La Poétique de l’espace (Bachelard) : la géographie des secrets

De Dora Bruder (Modiano) : les lieux-vestiges de la mémoire et de l’oubli

Des Jours d’abandon (Elena Ferrante) : être en proie à la fureur, à la tourmente, à la révolte

D’Une Vie à soi (Laurence Tardieu) : écrire la transparence aux autres

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Livres-cailloux grâce auxquels je peux retrouver mon chemin, points d’ancrages qui ramènent à l’essentiel

A propos de Elise Hugueny-Léger

Pratique l’écriture et les ateliers en français, avec des participant.es anglophones, depuis la côte est de l'Ecosse. Première participation aux ateliers FB... l'impression de se jeter à l'eau: vivifiant!