relatif aux nuages

Percée du corps entre les eaux. Premier naufrage. Les côtes se cognent contre l’écorce, yeux clos dans liquide chaud. Les gouttes tombent. Goutte l’une après l’autre brouille miroir du ciel. Quelque lumière est une couleur qui vibre. Bourdonnement qui entend bouillon de l’arbre, surgit vision ! Emportement du corps dans l’eau, une fusée fripe la surface striée d’écume. C’est mon enveloppe qui s’emporte. C’est ma chair, elle devient peau de mer, les yeux ouverts sur le flou à venir. Suspension de noyée. Débute promenade des jambes difformes me conduisant vers moi-même, vers ce qui est changeant, mouvementé, relatif aux nuages.

A propos de Alice Diaz

Enfant, veut être litote. Adolescente, passe beaucoup de temps derrière les écrans à créer des mondes et des personnages. Participe à des ateliers d'écriture. Expérimente la photographie. Fière membre du Castor Magazine. Educatrice spécialisée en devenir. Tient un blog où elle cherche à faire signe.

6 commentaires à propos de “relatif aux nuages”

  1. (il n’y a pas de couleurs, il n’y a que de la lumière disait je ne sais plus qui) (Renato Berta, ou quelqu’un de cette corporation je crois) (ça va ?) (bienvenue !)

  2. On lit différemment quand on écrit… happée par votre texte chère Alice! Moi qui ai changé mon titre de « eau » en « peau » et hésitait pour « peau d’eau » c’est dire si « peau de mer » me donne des frissons. Avec ou sans écriture , la lecture de votre texte est de celles qui m’enchantent…