visage c’est l’ennui qui teinte ma vie en chromatique exaltée

visage c’est l’ennui qui teinte ma vie en chromatique exaltée (urticaire à paraître)

hygiénisme du bien-être qui défraie sa chronique de boutons et la maladie des chiens qui dansent

visage crève la dalle.

quel visage quand la puce électronique fait des bonds sur mon hypothalamus

à Naziland les nazis sont irreconnaissables car ils portent le masque du bonheur commun

que devient la pastèque volée pour laquelle tout le monde se battait quand celle qui vu la lumière dans le ciel s’effondra au sol la lumière au visage laissant tomber la pastèque

le présidentiable pétri la pâte de son visage comme du bon pain

hacker = absence de visage = il y a trop de chose qu’il comprend maintenant attention mieux vaut se calmer sinon il va devenir Einstein junior

le lobbying que j’exerce secrètement auprès du gouvernement s’inscrit-il dans les pores de ma peau et se voit-il si j’utilise un masque gommant ? 

même les gardes du temple de la mort au visage bleu clair et foncé quand ils doivent y passer tentent de se soustraire au dernier moment 

visage chanceux a la filiation lointaine et non identifiable

la chance de se considérer comme définitivement foutu c’est pouvoir enfin vivre une crise bien catholique comme on les aime

sans un délire par jour le visage est gris

mon oeuvre c’est l’espace psychique qui s’ouvre quand on ouvre le visage

le visage de qui lutte 

quand la nuit est noire mon visage c’est la nuit

le visage du mal. j’esclavagiste les plus faibles et je rends semblables les moins cons 

exemplaire visage du plus petit négateur commun quand il fait intrusion chez quiconque par sa petitesse de puce électronique et qu’il te met sur écoute

grand diable évidemment dissimulé

partout et nulle part 

j’utilise avidement certains perfides stratagèmes pour masquer la nuit qui est partout et en tout lieu 

puis je m’invite chez elle et je l’éclaire dès elle proclame son désespoir 

ne pourrait-on pas croire à autre chose qu’elle ? elle se réverbère en écho dans mes pertes indéfiniment 

l’usage de se morfondre : une toute petite chance de visage alors comme la petite tête d’un type immense dont le corps s’est perdu en arabesques

c’est cela partout je visage les attentions en regains que la forêt prolifère

les visages sont en fait en merde c’est très horrible de voir la merde et même de la sentir je ne le souhaiterais pas à mon pire ennemi je préférerais que d’autres commentent mes considérations par leur considérations propres qui me rassureraient sur le bavardage des cons

je réclame des voilées d’or à qui mieux mieux pour les visages et aussi a qui n’en a pas mais pourquoi aussi chaque espérance est-elle précédée d’un mauvais sort qui pèse sur le coeur plus que ce que l’espérance espère?

visages, vous luttez intestinement contre vos peurs empathiques

visage, je crétinise ma démonstration connard

« comme chinoise dans une cuisine high tech » son visage c’est les vacances ou tout du moins l’exotisme, chinoise ça signifie le racisme de la langue nouvelle

visage je le regarde comme étant jeune enfant car étant jeune enfant j’avais vu peu de chinois dans ma vie même parfois je croyais que j’étais chinois 

je risque de recevoir le regard des autres en plein coeur alors il me faut un visage

mon visage fait des expressions de comprendre la parole du journaliste alors qu’il ne comprend rien

mon visage est un champion du numérique 

visage du professionnel. j’ai un visage de vie privée qui ne te regarde pas et un visage de vie publique qui te regarde 

je suis une personne publique je suis dépossédé possédé par mon visage 

moi l’enfant je suis hypnotisé par sa sympathie de visage c’est le même visage qu’enfant j’avais

les élans mystiques archaïques qui magnétisent mère et fille collées en lieu et place de leur visage comme des sœurs siamoises qui s’embrassent collées l’une à l’autre par le sensible qui les morfond le Christ 

ces visages absents à eux-même comme les autres visages mais rendus spéciaux par des internet powers qui sont comme des fléchettes qu’il aiguise 

je secretise mon visage pour remplir ma mission et légitimer dans la tete du plus pauvre la théorie de l’hypnose qu’on lui fait subir et qui le rend complètement con 

méchanceté amour magie c’est pareil c’est pour ça que c’est interdit 

internet c’est mon visage de folie que je cache dans la vraie vie, ma décomplexion puritaine, ma misère qui réclame ses droits, mon exaspération impatiente

les visages des morts sont irreconnaissables, si un museau éprouve du plaisir reniflant touchant une peau de cadavre de son humidité aimante, le mort qui vivant n’aurait jamais voulu être touché par si beurk animal regrette de n’être qu’esprit, il voudrait aimer maintenant

souvent les morts la nuit sont découverts par des animaux ou par des cris de fille oh mon Dieu où puanteur aidant elle est tombé sur un visage de mort alors qu’elle aurait préféré seulement être cachée de sa famille

dans un tel cas de choc le visage humain s’horrifie sans que l’on sache exactement comment ni pourquoi reflet exact de cette expression qui tient du miracle mime ce qu’elle a vu à l’instant T c’est un phénomène naturel inexplicable relevant d’un mysticisme très archaïque alors une fois passée l’immobilité terrassante qui tout de même glaça la statue de silhouette dans la forêt alors humain gambade comme animal terrorisé voire joyeux c’est pareil gambadant le museau frétille à la vitesse de l’air car l’air en tant que tel est vif toujours pur 

maintenant la fille supplie pour une autre histoire ce visage de l’oubli, la mère, dont elle ne sait plus quoi penser parce qu’elle a l’héroïsme vulgaire. Elle supplie maintenant pour du vulgaire. Elle n’a pourtant pas eu de mal à rassembler ses idées et à les fourrer toutes à l’endroit du visage supposé

mais la mort, c’est une autre histoire maintenant

A propos de Michel Nonhnon

Bonjour à celui qui lit bonjour