#40jours#32 | une madeleine pleure

Eglise Saint-Pierre Orgères en Beauce

Le paysage ocre, la chaleur étouffe les sens, seules les cigales dans ce petit village d’Italie. Les tomates sèchent au soleil, la lenteur s’affiche combative. On y rejoint le Parrain dans un village de Sicile. Une vieille voiture pressée, un nuage de poussière sur le visage bronzé, marqué.

Le climat aride dessèche la bouche, tu cherches l’eau, les combattants prêts à sortir de la forteresse, affrontent le sol craquelé, la terre assoiffée. Rien ne pousse, il faudrait creuser pour trouver l’eau. L’ombre n’est qu’un souvenir pour qui s’élève terre.

Une chambre encombrée, la ville sale bruyante accueille la crasse des hommes d’avant, la lampe à pétrole allumée, les couvertures agrippent le froid, il n’est pas possible de se réchauffer suffisamment même à l’abri. La température endort la méfiance et les corps. Propice au désaccord. Les corps froids bougent peu, la neige dehors abondante dépose des flocons sur les chapkas.

Une forêt, de grands arbres, du vert à perte, une moto tourne en rond, un cache-cache malsain. Les arbres pleurent d’être témoin

La ville grise fourmille de poings levés. En liesse déterminée les chaussures sur les pavés marchent marchent des kilomètres sur chaise panneaux sur chaque arrêt d’autobus des stickers collés. Les messages se veulent pleins d’esprit. L’enjeu grand il faut lutter. De la musique se déverse des hauts parleurs diffusent des messages l’allégresse gronde. L’union force.

Les landes bruinent. Le vent gris a un goût de sel marin, plus loin on entend l’eau qui claque sur les rochers. L’étendue grise devant corps. Le brouillard ne distingue pas même l’amour.

Des lianes colorées, des champignons géants, des personnages monstres errent sur les chemins. Une madeleine pleure et des pierres jouent aux cartes. Chaque cailloux message en poche.

L’environnement pastel, le bruit d’une cascade, le chemin grimpe escarpé. La ville n’existe pas ici. L’époque ensevelie les distances, on peut passer des années ou toute une vie sans fouler les pavés villes. Les chevaux déplacent encore les corps. La modernité dans les salons échange littérature.

Fastueux et rose l’appartement femme. Miteux et sale celui de l’enfance. Les enfants horde pleine ville, les seaux déversés caniveau et les cris à travers porte se mélangent aux richesses des quartiers calme empesé plume et apparat. La peau laiteuse revendiquée pour briller.

Un port sueur, la chaleur du midi bronze les corps, des docks chargés, un bistrot à la bouillabaisse, des petites rues escarpées. La ville recrache son hostilité aux étrangers.

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