CARNET # 37 # Par coeur| Annick Nay

La poésie comme arme, compagnon de route, ligne de conduite, ouverture au monde …

Lire et relire  « Chardon argenté » pour tenir sa route , au cas où des tentatives d’égarements se présenteraient, texte toujours présent dans mes cahiers, dans mon ordi , dans la case « ne pas oublier » de mon neurone spécial Poésie.  

Emmanuel Terray , qui a écrit la préface, a été un de mes profs inoubliables ( mais c’est hors sujet)  

Chardon argenté

S’en tenir
à la terre

Ne pas jeter d’ombre
sur d’autres

Être
dans l’ombre des autres
une clarté

[Un jour sur cette terre, Reiner KUNZE, Traductrice : Mireille GANSEL

Avec une préface d’Emmanuel Terray ,  2001,  Cheyne]

A propos de Annick Nay

Des bords de Loire aux bords de Seine, Annick Nay vit actuellement à Paris. A toujours aimé écrire au gré des saisons et de ses pérégrinations … ECRIRE quelquefois, souvent, pas du tout ECRIRE inspirée, aspirée par une urgence ECRIRE des brèves, des textes longs, (soupir), comment savoir ? ECRIRE quand l’écriture fuit ECRIRE au rythme de ses insomnies ECRIRE explorer , persévérer ( se dit-elle)