échec(s) #P2

échec, à terre, tombé de paf, fiasco du four, tu déblatères, le sale tournis, les pieds ballants, perdu le goût, le lit’osphère, au bastingage, dernier coup d’œil sur l’atmosphère, le miroitant n’a plus de gage, au bataillon l’échec à sec, le pas dégrade, échec à somme, l’idiot ramage, blêmi fusain, à bas se voir, à bigorneau, deux somnifères, basile à plat, sentier bombé, truffé d’écailles, la butte aux failles, le sort bouffi, tout compromis, la cage aux pieds, en chien de fusil, l’oubli le trou, zéro de conduite, le cœur démis, horreur intime, le cri terré, l’échec en boîte, sachet percé, concert de plumes, au fond du trou, place aux jonquilles, foi sur la touche, enfle ta joue, n’égalise plus, blanc dans les yeux, debout déballe, sur fond d’entaille, le plat d’os plats, le seau de tiède, la bille en tête, le peu te flingue, enseveli, litige en bloc, va te saccage, le nerf en toc, le fond du fond, embastillé, baba de brâme, Bela Bartók, se mue chanmé en sémaphore déguenillé, nez cabossé, sur l’été mat amidonné, bousille une patte, l’élan fini, te décapsule, débordement, le blanc du pus, te culpa bise, bambino fiotte, ce chtrou du duc, t’as rien pigé sur l’frogono, qué buse de bouse, la bacchanale du pitoyable, qué tu comprends, et quoi du con, va t’faire un œuf, tu bats des flancs, bas la bouffaille dans l’ciboulot, t’as plus ton froc sur la chamade, c’est quand tu veux, hchouma voilà, t’es cuit c’est mat, la vie te chiotte, ton plus beau bide, coma le vent, tourné à blanc, cheh sur ta route, le balancier, bouffon de brute, la capucine qu’on voit monter dans ta turbine, son courant d’air, le froid d’hier, un vaste oubli,  mors sur le fil, ton dérisoire, ébloui seul, matin dégrise, s’étalant seul, jaune est la plaie, rêvée de nul, coquelicot dépavané, branché trop las dans la gadoue, se chose en pleurs et se dissout, décapsulé, cœur en saccage, des gouttières, il tombe à pic, le sous glissant dans la rigole.

A propos de Françoise Breton

aime enseigner, des lettres et du théâtre, en Seine-Saint-Denis, puis en Essonne, au Cada de Savigny, des errances au piano, si peu de temps pour écrire. Alors les trajets en RER (D, B, C...), l'atelier de François Bon, les rencontres, les revues, ont permis l'émergence de quelques recueils, nouvelles, poèmes. D'abord "Afghanes et autres récits", puis en revues "Le ventre et l'oreille", "Traversées", "Cabaret", "La Femelle du Requin"... Mais avant tout, vive le collectif ! Création avec mes anciens élèves d'Aulnay-Sous-Bois de la revue numérique Les Villes en Voix, qui accueille tous les textes reçus, photos, toiles...

9 commentaires à propos de “échec(s) #P2”

    • Merci beaucoup Emmanuel, on se permet de vraies impros avec les propositions de François Bon, c’est libérateur !!

  1. Je découvre ! Je me berçais de l’idée (fausse) de quatuor dans mon #L2 sans savoir, sans avoir entendu à quel point vous aviez accéléré et comme déjanté, ici, le rythme à 4 temps. Libérateur, oui, c’est ça, de la musique !

    • Merci vivement Christophe pour ces mots qui entenaillent et savourent les clapotements de ce qui chute et trébuche. Ça fait du bien comme un raï qui suit la calèche ! Belle journée à vous !

  2. Ça vaut le coup de se ramasser des gamelles pour trouver un coquelicot dépavané. Je n’ai pas … pensé ? d’utiliser cette exercice pour pousser la langue. Te lisant je me rends compte combien j’oublie facilement de pousser la langue, quand on ne me le rappelle pas (une patte d’ours sur l’épaule : dis donc, tu viens pas que pour raconter des histoires, non ?). Merci de cet aiguillon.