En nage

Alors il geint « je suis en eau ». A pourtant l’air solide sur ses pattes, arc-bouté pas catholique à dire vrai, enfin tout dépend si par sa foi ou par ses actes, faut choisir, il choisit pas, « je suis en eau »… Dégoulinant, massif quoiqu’il dise, variante : « je suis en nage », d’où vient cette obsession liquide chez ce géant bâti comme un roc ? Il est vrai que ses mots coulent larmoyants, insinuants, il capillarise, et son odeur n’est pas de sainteté mais d’urée. Une eau souillée en somme comme ses louvoyantes approches… « Je suis en eau » tu parles, deux quintaux de barbaque, avant que ça fonde il en faudra…

A propos de Catherine Plée

Je sais pas qui suis-je ? Quelqu'un quelque part, je crois, qui veut écrire depuis bien longtemps, écrit régulièrement depuis dix ans, beaucoup plus sérieusement depuis trois ans avec la découverte de Tierslivre et est bien contente de retrouver la bande des dingues du clavier...

2 commentaires à propos de “En nage”

  1. merci Piero, oui, contente aussi de revenir dans les parages après une annus horribilis comme dit l’autre qui n’y connait que pouic en annus horribilis et oui, je me suis basée sur le poids dit idéal (ouaf ouaf) d’un homme de 1,93 (je le vois grand mon bonhomme) et je tombe sur 82-92 kilos, pour ramener les choses à la réalité, me suis dit qu’un grand bonhomme d’un quintal est pas gros du tout, et donc doublé la mise, mais t’as raison, surement la main lourde, sauf qu’un quintal à virgule, au son, ça me plait moyen. Où ça va se nicher quand même… Bon tu dirais quoi toi ? Oh et puis c’est juste le prologue hein, on va pas mégoter sur les quintaux… j’ai encore rien lu, supra débordée par les évènements… mais impatiente de voir tout ça fleurir …