# j’aime-je vis

j’aime-je vis comme mastiquer les idées vertes et incolores de Chomsky quand elles dorment furieusement dans un mille-feuille de langues décomplexées.

j’aime-je vis comme escalader les idées vertes et incolores de Chomsky quand elles dorment furieusement sur des mathématiques de chair et d’os.

j’aime-je vis comme chatouiller les idées vertes et incolores de Chomsky quand elles dorment furieusement sur le canotier d’un cachalot circonflexe.

A propos de Christiane Mansaud

Besoin de passer par d'autres langues - connues, inconnues, pour mieux sentir celle en creux, la redécouvrir, l'explorer de la voix, la réécrire, la modeler, aller jusqu'où il est possible - qui mène l'autre ? mystère...

2 commentaires à propos de “# j’aime-je vis”

  1. Tiens j’ai justement découvert cette phrase de Chomsky en écoutant une émission sur France Culture ce midi !

    • … moi de même en podcast, Jeanne ; quelle jubilation de jouer à désarticuler la langue, cette phrase de Chomsky, D’incolores et vertes idées dorment furieusement m’a instantanément renvoyée aux « Je t’aime comme  » de Milène Tournier.
      Merci de ce retour.