vers un écrire/film #02 | à la sauvette

Intérieur de restaurant ou salon de thé, dominantes de beige, marron, vert, plutôt sombre | gros plan sur un empilement de gâteaux genre choux à la crème, en arrière plan du vert et du brun | une pince attrape un des gâteaux | un comptoir à gauche de l’écran avec une serveuse qui s’affaire et de dos un homme jeune dont on devine qu’il tient un plateau marche visiblement cherchant une place, en bandoulière son sac, il s’assoit | plan serré de face, il est habillé d’un blouson noir avec un logo, il tient une tasse dans sa main et boit, ses doigts sont sales. Il repose sa tasse dans la soucoupe | Il attrape le gâteau| gros plan sur son visage il porte le gâteau à sa bouche ça dégouline, il s’essuie plusieurs fois à la va vite | on voit l’extérieur, la rue, un policier qui fait les cent pas devant une balustrade, des gens qui passent, un camion de police qui s’arrête | des policiers en descendent, marchent vers celui qui est là, remontent dans leur camion, une voiture passe | le camion s’en va| retour à l’intérieur et gros plan sur la main du jeune homme sous la table qui farfouille dans son sac, en sort une corde

A propos de Louise George

Diverses professions et celles liées au "livre" comme constantes.

2 commentaires à propos de “vers un écrire/film #02 | à la sauvette”

  1. oui ça va vite, des gâteaux, à la corde… une tension… On est pris ( une ou deux barre verticales de plus ? même si j’aime l’alternance brèves longues )

    • Oui, ta remarque sur les barres me semble juste. C’est que j’ai voulu n’en mettre une que lorsqu’on change de plan. J’essaie de modifier l’écriture, de rajouter des barres pour mieux (?) rendre la tension. Merci en tous cas.

      Intérieur de restaurant ou salon de thé à dominantes sombres (beige, marron, vert)| gros plan sur un empilement de gâteaux genre choux à la crème et flou du vert, brun en arrière plan| une lourde pince sans doigts saisit un des gâteaux | comptoir à gauche de l’écran et une serveuse qui s’affaire| de dos, un homme jeune, sac en bandoulière, marche visiblement cherchant une place, on devine qu’il tient un plateau dans ses mains,il s’assoit toujours de dos| plan serré de face, il est habillé d’un blouson noir avec un logo, ses doigts sales, crasseux sont refermés sur une tasse| il boit tête enfoncée presque sur son breuvage| il repose sa tasse dans la soucoupe| Il attrape le gâteau| gros plan sur son visage il porte le gâteau à sa bouche -gâteau dont la crème forme des stries bien visibles- ça dégouline, il s’essuie plusieurs fois à la va vite | plan large on voit l’extérieur, la rue, un policier fait les cent pas devant une balustrade, des gens passent, un camion de police roule au ralenti,s’arrête| des policiers en descendent, marchent vers celui qui est là, remontent dans leur camion, une voiture passe| le camion s’en va| retour à l’intérieur et gros plan sur la main du jeune homme sous la table qui farfouille dans son sac, en sort une corde| gros plan sur elle, sa blancheur, sa luminosité dans ce décor sombre, sa matière brute…