
ne jamais cesser de traverser la ville de Buffalo
– avril 2022... un livre en couleur !
– ci-dessous le sommaire, et l’histoire du projet, sa genèse, ainsi qu’une navigation web dans les textes eux-mêmes, une partie du livre.
une traversée de Buffalo, le sommaire
– il n’y avait pas de pourquoi
– géométrie des rampes
– toujours savoir par où sortir
– derrière le tunnel
– la ville naît de la boue
– le travail tue la terre
– compter et décompter l’activité des hommes
– régularité des blocs
– bref hymne à la rue perdue
– des îles dans la ville
– chacun son chez soi
– l’important c’était le toit à soi
– jouer, se promener
– loi pour les suicides
– la carte des morts
– bien ranger les morts
– rendre le commerce gratuit
– pas sans prison
– régulation de l’air à vivre
– tours à dormir
– ce qu’on fabriquait là
– on avait laissé s’endormir les avions
– de la mémoire des villes
– le tourne-en-rond
– oeil vivant de la terre
une traversée de Buffalo, le projet initial
C’était précisément en mars 2010, une équipée depuis Québec jusqu’à Toronto, dans une Chevrolet rouge (petit modèle) de location, le choc qu’est Toronto, la ville et ses musées, la géographie compliquée mais essentielle des lacs, le retour sur toute notre histoire littéraire à venir saluer les chutes Niagara (sans partitif), et pour le retour, tant qu’on y est, un crochet par Buffalo, et la remontée plein est via Syracuse, sur une carte ça paraissait si facile. Et voilà qu’on dégringolait un de ces ponts géants, qui enjambent les tankers, et qu’on semblait plonger dans l’antre même des hauts-fourneaux d’une usine sidérurgique encore plus démesurée. Quelques nuits plus tard, à Québec, j’ouvrais Google Earth, essayais de refaire notre itinéraire : il était où, ce pont géant, c’était où et quoi, cette usine géante aussi ? Alors j’ai commencé, des semaines et des semaines, d’explorer Buffalo vu du ciel, comme un infini dépli des quelques heures passer à rouler dans ce centre-ville désert comme tous les dimanches partout sont déserts, mais affichant une ruine qui semblait prémonitoire pour toute l’étendue de la Terre. Ainsi sont venus ces textes, avec ces fragments d’images qu’on pourrait déployer ainsi par milliers.
en public (invitez-nous !)
La pré-version du livre La Terre est morte à Buffalo, sous son titre initial Une traversée de Buffalo a été présentée en public, soit seul, soit en binôme avec Dominique Pifarély, dans les lieux suivants :
– Québec, Le Cercle, création, 26 mai 2010
– Pantin, Banlieues Bleues (sept 2010) ;
– Nantes, école des Beaux-Arts (janv 2011) ;
– Bron, Fête du livre (fév 2011) ;
– Tours, Le Petit Faucheux (mars 2011) ;
– Chambord, château de (avril 2011) ;
– Louvain-la-Neuve, université (mai 2011) ;
– Nantes, Lieu Unique (janvier 2012) ;
– Marseille, La Marelle / Bibliothèque départementale de prêt (juin 2012).