A propos de Ysa-Lou Sibiline

Je collectionne les mots comme d'autres collectionnent les montres : mais je n'aime pas trop la sensation du temps qui passe ; je lui préfère les sensations tout court : un parfum, une musique, qui évoque tout de suite un moment ou quelqu'un, un souvenir... toutes ces madeleines proustiennes avec ou sans sucre, avec ou sans chocolat, avec du thé, du café ou du lait froid...

hors-série #2 | Et partir en fumée

Ça faisait longtemps que je n’avais plus de place dans sa vie et puis, un jour, elle m’a repris. Mais elle a honte de moi et elle me cache. Difficile de rendre attrayant un objet, moi, portant en gros comme inscription bien voyante dessus « FUMER TUE », sans compter les photos bien glauques et les effets sur la santé de ceux Continuer la lecturehors-série #2 | Et partir en fumée

P#8| Dr Jekyll & Mr Hyde

Tu ne manques jamais une occasion de faire le pitre ou une bêtise ce qui a le don d’excéder tes parents. Ton chien qui vient d’arriver dans ta vie t’accompagne volontiers copiant à l’envi tous tes travers. Mais tes parents aiment le calme et l’ordre. Tu pensais être le roi et le maître de ces lieux mais il semblerait que Continuer la lectureP#8| Dr Jekyll & Mr Hyde

#P7| La 5ème saison

La moto baignée dans une flaque de soleil au pied de l’arbre. Cet arbre qui est peut-être centenaire haut comme il est et qui a été sauvegardé au milieu des constructions alentour. C’est en bas à droite si on se penche par la fenêtre quand on recherche le soleil avant qu’il ne s’en aille de l’autre côté de l’immeuble. Mais Continuer la lecture#P7| La 5ème saison

P#6 | journal d’une conne qui attend…

Jeudi journée perdue trop fatiguée par le manque de sommeil et la migraine renforcée par le bruit des machines du chantier d’en face la voiture du voisin a disparu il a dû partir en avance en vacances pour éviter les embouteillages mercredi un banc au soleil enfin voir les fleurs que j’aime tant avoir le temps et plus tard quand Continuer la lectureP#6 | journal d’une conne qui attend…

#L5 | La Mort vous va si bien…

Le message était clair : avant minuit, éteignez la lumière et ne faites plus aucun bruit. Même si elle ne savait pas vraiment de qui cela provenait, elle était habituée aux couvre-feux et autres injonctions pour « rester dans le jeu ». Il n’y a pas d’âge pour être confronté à l’horreur et à la violence de ce monde… Elle avait l’impression de Continuer la lecture#L5 | La Mort vous va si bien…

P#5| Etat(s) de cris(es)

Savoir que cela va arriver n’aide pas.On est pris au dépourvu malgré cela.On sent les bruits qui s’étouffent, s’assourdissenton se sent seul au milieu de la foule.en priant pour ne pas tomber, ne pas s’écroulermême si à l’intérieur de soi tout se délite _ on ne sait pas combien de temps durera la crise cette fois-ci _ Trouver le moyen Continuer la lectureP#5| Etat(s) de cris(es)

#L4 | Le goût des autres

De Hans Traxler : que le fantastique se provoque facilement et qu’un « voyage au bout de l’éponge » permet de faire le tour de monde de tant de façons originales De José Mauro de Vasconcelos (Mon bel oranger) : qu’il n’y a pas d’âge pour être confronté à l’horreur et à la violence de ce monde et qu’un livre peut vous hanter longtemps… Continuer la lecture#L4 | Le goût des autres

#comme | Eloge de la bêtise, à défaut de se gaver de bêtises de Cambrai

Je t’attends comme une conne, comme pour celle que tu (me) prends, à me dire que l’attente attise les sentiments Je t’attends comme une abrutie qui aurait déconnecté son cerveau incapable de penser, amnésie Je t’attends comme un chien pour sa sortie du matin ou du soir, dépendante de ton bon vouloir Je t’attends comme la clé sur le contact, Continuer la lecture#comme | Eloge de la bêtise, à défaut de se gaver de bêtises de Cambrai