autobiographies #04 | itinéraire bistre

Il n’y aurait que la nuit pour tisser un tel chemin…

En sus, où l’introuvable Biscomte, même en écartant les ronces d’aujourd’hui et en essayant de déchiffrer la boite aux lettres rouillée, En sus qui porte comme une hauteur de noblesse. Eylie, qu’on atteindrait d’un jet de hillet, à condition de savoir où se tourner, Eylie d’en haut, Eylie d’en bas ? Hadas camouflées et Pierre rouge peut-être trop évidente. Viennent faire écho à la rengaine le Mas Masòt d’en haut et le Mas Masòt d’en bas et ça roule de r caillouteux entre eux, il y a toutes les aventures d’un oncle Bonaventure et d’un Adrien pour les raconter après. Se reposer à l’Arbre rond, se forcer à y passer un bout de nuit à la belle étoile, à l’adresse sûre des sangliers, à l’adresse hypothétiques des hadas, les mêmes peut-être mais pas aux mêmes secrets. Tout ça à ruminer impasse Paul-Féval pardi ! On y écrit, on y rappelle, on y revenait toujours au moment de recevoir les visites de microbes infantiles. On y entendait aussi que le libellé avait été impasse Saint-Bernard-Lapujade. Alors se réorganise un convoi qui fut un temps hebdomadaire mais si tu avais à chercher ta route aujourd’hui, demanderais-tu Saint-Martin tout court ? Ajouterais-tu Les Calvets ? Del casse ? Ce serait bien que les parfums puissent guider, cap au Pourtérès pour le fromage ! Cap à la Patoyère pour le cidre un peu aigri au fond de la barrique… Ou bien, en tenant la corde des feux de brousse apaisés, cap à Sabi Mulesi et en cas de manque de force pour y pédaler, s’en remettre à la boite postale cent soixante-quatre. Barnabé plage amène sa fraîcheur, sa vision de hauteurs proches et qui parurent pourtant si lointaines, une odeur de presque poisson. Au Fond du village, il n’y a que des pommes et des mûres et quatre boites aux lettres pour le facteur fatigué. L’une d’elle fut de la maison d’en Chic. Ne plus chercher de lettres de noblesse, celui-là était le pauvre. Alors, le Mas de Jaillac ? On ne peut y attendre que des jaillissements ! Et avenue Rhin-et-Danube, des ensevelissements, alors que… Révolte contre la langue qui trafique, rue de la Banque, il n’y a pas que des banquiers et puis d’abord, pas une banque unique. Aux Parcelles assainies, il y a de la vie colorée, des gens qui s’appellent Ibou et d’autres Sali. Ils vont parfois au Quartier Pont de Tambacounda, au prix d’un long trajet dans la poussière. Est-ce cela qui donna envie de se poser à l’Oeil de verre, aux voisines seulettes ? C’était un autre standing, bien sûr, celui du Pavillon de l’agronomie ! Mais, un certain jour, en suivant le paon voletant, la vraie clairière se révéla être entre le bois, la pierre et les rails du Musée Bourdelles. Et, au fait ! Espilako aurait au moins un génitif dédié au lieu…